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  • : Le blog de Fafane
  • : Le blog de Fafane vous raconte en images quelques voyages et petites escapades en France et à l'étranger ainsi que divers sujets comme bouts de vie, recettes et poésie.
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22 février 2020 6 22 /02 /février /2020 09:48
Mon histoire

                                                                               

Toute ma vie j’ai espéré devenir écrivain. Premièrement parce que ce métier évoque pour moi, une personne installée dans un coin de bureau, une table de café, un banc dans un parc. Cette personne tranquille devant son papier ou devant l’ordinateur « mais ça pour moi c’est plus difficile à imaginer car j’aime aussi écrire pour écrire avec un stylo ».

Mieux encore j’aurais préféré me lancer dans les pleins et les déliés d’une belle plume, le mouvement de chaque lettre formée m’entraînant dans une nouvelle aventure.

Secondo, j’ai un vieux souvenir « magnifique » un moment de surprise, un moment qui se loge au fond de votre cœur pour la vie, qui ne fait pas sauter de joie, non, mais c’est plutôt un sentiment qui s’installe, qui s’étale avec quand même une certaine retenue et vous procure une sensation de quelque chose d’accompli.

Un jour ma mère me fit préparer, me dit de mettre mes plus beaux habits et ensuite de la rejoindre car nous allions sortir. Je me dépêchai d’exécuter les ordres car avec ma mère il n’était pas question de tergiverser. J’enfilai donc ma petite jupe plissée bleu-marine, mon chemisier blanc, mes chaussettes blanches, que je tirai le plus possible vers le haut avant que ce soit ma mère qui le fasse, car cette opération était pour moi une torture, car elle remontait toujours mes chaussettes « qui étaient serrées à un point qu’on aurait dit des bas de contention » en retournant ses doigts « longs et pleins d’os » à l’intérieur de mes chevilles. J’ai toujours eu l’impression qu’elle faisait ça pour me punir d’une faute dont je n’avais pas moi-même le moindre soupçon. Je sautai dans mes chaussures vernies très belles et très neuves.Une fois prête je rejoignais ma mère qui s’occupait de ma coiffure. Encore un mauvais moment à passer.

A son habitude, elle me tira les cheveux en queue de cheval, et le verbe tirer n’est pas inapproprié, car une fois l’élastique enfin enfilé, j’avais l’impression d’avoir subi un lifting. En effet ma peau était tellement tendue sur les côtés du visage que je me demandais si j’allais pouvoir désormais articuler un seul mot.  Moi qui avait de si beaux cheveux avec  des boucles naturelles et qui aimait tellement quand mes anglaises virevoltaient autour de moi, j’en étais malade.

Enfin j’étais prête et ainsi blanche comme une morte, car mon sang ne circulait plus du tout dans mes veines, mes belles chaussures vernies faisant office de chaussures de ski, nous descendîmes les trois étages de notre immeuble, puis main dans la main nous arpentâmes les rues de Lourdes.

Ma mère me serrait la main comme si j’étais un ballon de baudruche qui menaçait de s’envoler. Sans un mot nous avancions, dans ma petite tête les pensées se bousculaient. La tenue du dimanche un samedi ? Où va-t-on ? Du haut de mes huit ans je pensais, quelque chose d’exceptionnel, mais quoi ? Bon ou mauvais ?

 

 

Nous passâmes par le jardin public pour se diriger vers un bâtiment que j’ai toujours admiré car il me faisait penser à un palais. Et voila que ma mère m’entraînait dans les marches du palais. Allions-nous rencontrer un roi, une reine ? Elle s’arrêta devant une  immense double-porte en bois travaillé et tout en m’intimant le silence elle entra sans frapper en me traînant derrière elle. Sur le coup je me suis dit qu’elle exagérait de rentrer comme ça, comme si elle était chez elle.

Je fus interloquée à la vue de cette immense salle, absolument incroyable car je n’avais jamais rien vu de pareil. Il y avait des étagères jusqu’en haut et toutes couvertes de livres. Un labyrinthe d’étagères, des livres partout, biens rangés, bien alignés.

Cette pièce sentait bon le papier, le cuir. Ma mère me fit faire le tour de ce dédale, passer dans toutes les rangées. Je n’en croyais pas mes yeux, ils devaient être écarquillés au point d’en éclater. Elle me dit : « tous ces livres ont été écrits par différents auteurs et pour des adultes ». Puis au détour d’une rangée « voici les livres pour les enfants ». Et maintenant me dit-elle en ouvrant son sac « voilà, je t’offre une carte qui te permettra de choisir trois livres qui te feront plaisir. Tu les liras à la maison et plus tard tu viendras en choisir trois autres ».

J’en eu le souffle coupé. A moi, il allait m’être permis de choisir des livres sur ces étagères. C’était un honneur immense. L’émotion m’envahit et je crois que j’ai même remercié ma mère.

Ce fut pour moi l’un des plus beaux cadeaux de ma vie que cette carte pour cette immense bibliothèque. Il me fallut un temps infini pour choisir mes trois premiers livres dans la bibliothèque rose, et je crois me souvenir que mon tout premier avait pour titre « Oui-Oui et l’éléphant bleu » d’Enid Blyton.

Dans les années qui ont suivi, j’ai dévoré les rayons les uns après les autres.

 

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 15:35

 

 

En ce mois de novembre 1913, le petit village de Sainte Ménéhould vivait au ralenti. Un froid piquant s’était abattu sur la France depuis la mi-septembre. Les paysans du coin avaient depuis longtemps rentré leur fourrage, enfermé leurs bêtes et préparé les piles de bois ou de charbon qui leur permettraient de tenir tout l’hiver. L’année 1913 avait été bonne pour les cultures ; ainsi, chaque maisonnée était parée, regorgeant de nourriture pour affronter une saison rude.

 

Emmitouflées dans leurs écharpes et bonnets de laine, leurs chaussettes de grosse laine tirées jusqu’en haut du genou Raymonde et Lucie main dans la main rentraient de l’école. Elles étaient suivies à quelques minutes près de leurs frères Marceau et Aimé qui avaient été retardés  sur la place par une course folle avec les copains autour des platanes.

 

Sautillant et chantant une comptine apprise à l’école elles arrivèrent près de leur maisonnée. Une douce lumière filtrait derrière les carreaux, la cheminée fumante permettait de prévois un accueil chaleureux.

« La première arrivée à la porte » s’écria Lucie. Evidemment ce fut elle la première. Sa petite sœur commençait à pleurnicher lorsqu’elle se rappela soudain que pour elle demain soir serait son anniversaire. Ce serait la fête. On fêterait  son huitième anniversaire. Dans son parc, le petit frère Robert les accueillit à grands cris et en tapant le plus fort possible sur un faitout avec une cuillère en bois.

 

Un grand bol de lait brûlant les attendait sur la grande table en bois. Après avoir sauté sur leur maman Anaïs pour l’embrasser, puis chatouillé  Robert au passage, elles se débarrassèrent de leur harnachement et se mirent à table. Leurs frères arrivèrent presque aussitôt et en firent de même. C’était un moment de détente délicieux, la chaleur commençait à revenir dans tous ces genoux glacés. Le lait brûlant coulait dans leur estomac entraînant avec lui toutes les tensions de la journée.

C’était ça le bonheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 09:55

Tu es partie pour ton dernier voyage et sans toi je suis perdue. Tu es allée rejoindre nos deux sœurs et vous êtes ce soir, les trois grandes, réunies comme dans votre jeunesse.

Tu es partie et je n'étais pas à tes côtés. Avant ton départ je n'ai pu te souhaiter un bon voyage. Je regrette tant de n'avoir pas été près de toi lorsque tu m'as cherchée. Tu as toujours été si présente dans ma vie. Depuis ma tendre enfance tu as toujours été là pour moi et j'ai bien profité de ta sagesse et de tes expériences. Combien de fois j'ai pris le téléphone lorsque j'avais mal. Dans les moments les plus douloureux de mon existence tu as su si bien me consoler, m'encourager me remonter le moral. Tu étais triste de mes soucis mais aussi heureuse de nos joies. Nous avons ces dernières années passé tant de temps à faire de petites escapades, tant de temps à bavarder, la source concernant nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants étant intarissable. 

Ce soir hélas je ne peux te confier ma peine. Pourtant il me semble entendre ta voix. Elle me dit "ne soit pas triste, je ne suis pas loin, je suis dans ton cœur". Un tourbillon de pensées roule dans ma tête mais je n'ai pas comme toi la plume facile pour dire mon désarroi.

C'est certain tu vas manquer à beaucoup de monde, à toute ta grande famille, cette grande famille dont tu étais si fière, à ton frère, à tes sœurs. Ce soir je pense surtout à ma peine. Tu me manques déjà beaucoup ma grande sœur.

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 09:12

Dans la vie nous avons tous des passions et personnellement je suis passionnée  par la famille, la généalogie, les voyages et le basket-ball.   

 Durant 60 années  j'ai conservé photos et coupures de journaux. J'ai retrouvé cette mémoire du passé bien rangée dans un carton et j'ai eu envie de vous partager mes trouvailles.

Vous en trouverez ici quelques extraits. 

Il faut vraiment avoir attrapé le virus du basket pour créer en 1978 une équipe familiale composée des joueurs de la famille Daube-Monlaur sans oublier les Carrere, et des alliés les Maurino. 

Dès la fin de la saison 77/78 notre équipe, appelée "Les lutins verts" organise quelques rencontres amicales se terminant toujours par un repas où la convivialité et la bonne humeur sont toujours présentes. Les clubs de Lourdes, Barbazan, Ossun, Aureilhan, ainsi que celle des  arbitres s'en souviennent sûrement.

 

Numériser0048.

Puis devant faire face aux aléas des entraînements et rencontres quelques fois tardives dans la saison, la formation se met en sommeil. Pourtant notre famille du basket s'agrandit toujours car, comme on devient plombier ou autre de père en fils, on devient aussi basketteur et basketteuse de père en fils et fille.

 

Copie de Numériser0021

En 1994 c'est enfin le réveil. Les Sarrès nous reçoivent dans leur salle d'Ossun car eux aussi ont engendré une très belle équipe. Les deux rencontres, celle des petits puis celle des grands, se sont déroulées dans une ambiance festive accompagnée en fanfare par la banda.

 

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2007 voit notre dernière rencontre. A l'occasion des 50 ans de Stéphan les lutins se sont retrouvés face aux séniors III du TUB, les coéquipiers de notre quinquagénaire. 

 

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A quand la prochaine rencontre?


L'aventure a commencé dans les années 50 avec nos doyens Claude Monlaur (qui nous a quitté trop tôt) et Jeannot Daube (qui a pris définitivement sa retraite).


Copie de Numériser0023 

A Lourdes, le basket-ball et l'athlétisme se pratiquaient sous les couleurs d'un club omnisport l'U.A.L avant de se séparer pour devenir le L.B.C.

 

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      Fin 1962 le club se met en sommeil par manque de terrain convenable.Puis le problème de terrain ayant été résolu avec l'ouverture du gymnase de la Coustette les anciens joueurs se retrouvent  et à partir de ce moment tout redevient possible.


Copie de Numériser0009

 

      Dès 1966 les jeunes viennent épauler les anciens et le L.B.C peut participer au championnat.

Numériser0034

1968/1969 l'équipe du L.B.C

 

Le club progresse et en  1970 une section féminine revoit  le jour sous la houlette de Claude qui prend en charge les filles mais aussi les poussins avides de la balle orange.

 

Séniors filles L.B.C Entrainement L.B.C

 

Cadettes Lourdes
Minimes Lourdes
                                        Cadettes                                                                                        Minimes
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                   Benjamines                                                                   Poussins                                                                     Poussines

 

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Seniors

      

La génération 2 est en marche  avec Jean-Paul, Jacques, Dédé. 

 Stéphan et Patrick épousent respectivement Michelle et Françoise, ainsi deux nouveaux membres  intègrent notre grande  famille  des lutins  Ils sont  aidés par Philippe le frère de Stéphan et les cousins Brazzalotto. 

 

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Toujours là les vieux...mais les jeunes ont les dents longues


Jacques Daube - Patrick Vaquer

Stéphan Maurino

 

André Daube

          Jacques déborde Patrick            Stéphan protège sa balle       Concentration de Dédé


Numériser0044
Année 83/84 Seniors I du S.O

 

Vient ensuite la génération 3 


David n'a pas joué très longtemps. Il avait pourtant des bonnes dispositions mais il quitte le basket en catégorie  minimes.   

Il y a aussi Patrice, Sébastien, Jérôme et les autres, ceux qui exercent un autre sport mais peuvent toujours donner un coup de main.

 

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Copie de Numériser0012

Les benjamins du S.O qui dominent le championnat

 

Nous avons toutefois des jeunes toujours en activité 

 

Adrien, après une brillante carrière en espoir ProA à l'Elan Béarnais,  fait le bonheur de Saint-Brieuc.

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Adhérent à Pau Nord Est, Baptiste retrouvera la prochaine saison l'union des clubs de B.C.L et T.U.B afin de jouer dans le championnat Cadets France.

 

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     Edwin débute  à Maubourguet mais rejoint rapidement le T.C.S puis le T.U.B

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Fabien avec toute sa vaillance fait les honneurs du B.C.L

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Les salles du T.C.S et du T.U.B connaissent bien Vincent, le compagnon de Floriane. Actuellement il joue au T.C.M.S à Toulouse où il fait ses études.

 

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La relève est en préparation avec nos jeunes pousses. Il faut dire qu'ils sont initiés très tôt aux passes et aux dunks.

 

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Gabriel et Mattéo, 5 et 6 ans,  foulent avec beaucoup de plaisir les terrains de basket et sont fiers de leurs médailles.

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Gabriel dribble en compagnie de son copain Florent Sarrès

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Mattéo montre sa joie 

Il me faut aussi nommer la gent féminine; Michelle, Sandrine, Aryel, Marie-Françoise, Martine, Virginie, Floriane, Marlène et Maelle qui jouent encore, ont joué et se sont investies dans la formation et management des jeunes.

 

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Cadettes de Séméac
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Marlène en pleine action                                              Virginie à la conquête de la balle                            Marlène est passée

 

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Seniors II de Séméac

 

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Maelle évolue dans son club de Pau et à son tour collectionne les médailles

 

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Dans tout ce monde j'allais oublier la mémère, votre serviteur. J'ai gouté aux joies de ce sport à l'école. Les jeunes ne vont pas le croire mais j'aimais courir et me dépenser. Claude m'a poussée dans la marmite dans les années 50 et depuis j'ai toujours suivi l'évolution de mon sport favori dans les clubs qui me sont chers, le LBC, SO et enfin le TUB. Je n'ai jamais été une grande basketteuse mais durant de longues années je me suis investie dans des taches parfois ingrates comme les entrainements, le secrétariat, la tenue de feuilles de marques et chronos. Actuellement je prend toujours autant de plaisir à assister à une rencontre de basket.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:02

Samedi 5 juin 2010

 

Barboter est toujours une grande joie pour les enfants.

Aussi, samedi dernier, alors que la chaleur était accablante nous avons installé la piscine gonflable.

Ce n'est pas une petite affaire car elle est assez grange et de ce fait le remplissage assez long,

trop long pour les enfants qui attendaient avec impatience le bonheur de goûter l'eau  fraîche. 

Le remplissage à peine commencé ils étaient déjà prêts à battre des records

Pas de photos mais deux petites vidéo pour vous faire partager leurs rires et leurs jeux.

 

 

 

 

 

    

 

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:41

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Joseph et sa marraine Floriane
 

Ce dimanche 24 janvier 2010 nous avons assisté au baptême de mon arrière petit-fils, Joseph; Journée remplie d'émotion pour les croyants mais aussi journée de fête pour tous.
L'église de Madiran n'était pas pleine à craquer comme lors du baptême de son frère Robin qui avait eu lieu le 15 août au cours de la messe des vignerons. 
Nous étions donc en petit comité, la famille et quelques amis, réunis autour du petit dernier, dans une église glaciale. Heureusement le prêtre présidant la cérémonie réchauffait l'ambiance nous faisant partager son humour, sa joie de vivre et sa grande chaleur humaine.
Quoi qu'il en soit nous avons passé une très belle journée et mon désir est de vous la faire partager avec une petite vidéo.





 
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 13:42

La palombière

 

 

 

Chaque année au mois d’octobre Claude était atteint du fameux virus ; le « virus bleu » cette fièvre qui s’empare des chasseurs de palombes, les « paloumayres ». Plus rien ne comptait. Des jours de congés étaient réservés pour cette chasse peu commune. Dès le petit jour il préparait le nécessaire et partait pour la journée ne rentrant qu’a la nuit tombée. Lui qui manquait souvent de patience passait des heures à attendre l’arrivée de ces pigeons ramiers migrateurs nommées palombes dans nos Pyrénées.

 

 

Cette chasse se pratique dans les arbres, et pour cela il faut installer une cabane appelée palombière. Son plaisir de construire une palombière  était peut-être plus grand que celui de chasser Je ne sais plus combien il en a réalisé, trois ou quatre mais qu’importe. Une bonne partie de l’année il passait ses samedi et dimanche dans les bois afin de perfectionner ses œuvres.

 

 

 

Perchée sur de grands arbres (il aimait bien les chênes) faite de planches,  elle se dissimulait derrière des branchages et dominait les alentours pour voir les palombes arriver d’assez loin.

La cabane était toujours assez grande pour recevoir trois ou quatre chasseurs. On y accédait par une grande et solide  échelle taillée dans des rondins.   Cette echelle pouvait atteindre 15 mètres de haut. Aller à la cabane ce n’est pas seulement attendre le vol incertain des oiseaux bleus, c’est aussi se retrouver entre amis afin de manger, jouer aux cartes et plaisanter.

Toutefois il faut attirer les palombes sur la cabane et pour cela des appeaux ont été prévus. Ces appelants ont pour but d’imiter les oiseaux en train de se poser ou de se reposer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'était toujours Claude qui, en véritable acrobate, grimpait au sommet des arbres.  Il taillait les branches , installait les savantes  mécaniques (raquettes et filins) qui permettaient le maniement des palombes domestiques, ces palombes qu'il nourrissait et soignait avec tant d'amour.

 

 

Lorsqu’un  vol est aperçu, les appeaux, (des pigeons et palombes  attachés par une patte sur des raquettes que l'on monte à la cime des arbres environnants) sont agités. Attirées par les mouvements d'ailes des appeaux, les palombes tournoient dans le ciel, se posent enfin dans le silence le plus complet. Il ne reste au chasseur que le soin de tirer.

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 13:06




Tandis que les groupes folkloriques exécutent leurs danses sous un soleil de plomb, les spectateurs disctent et s'occupent à des jeux variés


 
   


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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 10:15
Pour moi les vacances se passent dans le calme à la maison devant le tour de France. Toutefois il faut occuper mes arrières petits enfants lorsqu'ils viennent me rendre visite.
J'ai le grand avantage de loger près du jardin Massey et une promenade matinale en compagnie de Mattéo est très agréable.
La visite commence toujours par l'aire de jeux. Glissades et toboggans en compagnie de petits camarades s'éternisent un peu.
Puis la visite continue.


Les arrêts sont fréquents pour contempler canards, tortues, poissons et cette fois les paons dans toute leur beauté.










Les chèvres ont également retenu l'attention de Mattéo. D'abord un peu craintif il a ensuite pris grand plaisir à les nourrir.
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 12:49

Ces jours derniers une inconnue est venue se perdre dans la maison de Virginie. Affolée, elle a d'abord tournoyé autour de la pièce pour se poser ensuite sur le mur blanc de la salle de séjour.






Avec crainte mais curiosité, Mattéo et Elisa se sont approchés pour observer cette grosse mousse (mouche) comme disait Elisa.
Immobile et surement appeurée elle n'a pas frémi sous nos regards, ni sous le cliquetis de l'appareil photo.
Cette fragile libellule, après son instant de repos a pris son envol vers la fenêtre ouverte lorsque je l'ai effleurée du bout du doigt.
Loin de moi l'idée de rivaliser avec Marc qui sait si bien contempler la nature, mais peut-être pourra-t'il donner un nom à mon inconnue.


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