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  • : Le blog de Fafane
  • : Le blog de Fafane vous raconte en images quelques voyages et petites escapades en France et à l'étranger ainsi que divers sujets comme bouts de vie, recettes et poésie.
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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 00:00
Comme le dit la chanson "Capri c'est fini, je ne crois pas que j'y retournerai un jour", mais  je suis bien contente d'avoir visité cette île magnifique. Après le petit déjeuner du quatrième jour de notre voyage en Italie  nous quittons Vico Equense, lieu de notre halte pour trois nuits. Ce petit village perché sur la falaise domine la baie de Naples, Sorrente et Capri. Nous prenons la direction de Sorrente petite ville de Campanie  célèbre pour ses falaises, ses pentes escarpées qui surplombent l'eau turquoise de la baie.
Nous traversons la ville en minibus, dans une épopée fantastique, pour atteindre le port afin de traverser vers l'île de Capri. La mer est belle et calme et la traversée très agréable.



Capri, dans la baie de Naples, est une île longue de 6 km pour 3 km de large. Ses falaises hautes de 274 mètres dominent la mer. L'île est partagée en deux villes : Capri, et Anacapri bâtie sur le roc à 585mètres.  Capri est en bordure de mer, Anacapri sur la montagne.
L'île est célèbre dans le monde entier, sa principale richesse étant le secteur touristique.

Depuis Sorrente on arrive à Capri en débarquant à Marina Grande.  Pour parvenir sur les hauteurs d'Anacapri il y a l'escalier phénicien qui part directement du port mais nous optons pour l'ascension en bus, qui est beaucoup moins fatigante.



Axel Munthe, (médecin et écrivain suédois) conquis par la beauté de l'île,construisit à Anacapri une demeure, la villa "San Michele" véritable musée que nous visitons ainsi que le merveilleux jardin qui l'entoure.

Le bâtiment est érigé en différents niveaux. Nous parcourons les pièces en admirant les  meubles et objets exposés avant de traverser la loggia, les pergolas et jardins offrant des vues panoramiques sur la ville de Capri, avant d'atteindre une sorte de chapelle dominant le  golfe de Naples où se trouve un superbe sphinx de granit. La légende veut que si on pose la main droite sur la fesse gauche le souhait auquel on aura pensé sera réalisé.















 

 

 


 

 

 





N
otre promenade à Anacapri se poursuit avec la dégustation du limoncello ce nectar à la couleur d'or. Le limoncello se déguste bien glacé en apéritif et peut également agrémenter une crème glacée ou une macédoine de fruits.

Ensuite c'est la descente vers Capri et nous dégustons une glace sur la Piazzetta. Cette place est le centre de la ville point de départ des magasins de luxe, des boutiques de souvenirs et promenades. Les terrasses des cafés y sont remplies de monde.
























Notre guide italien nous propose une promenade en bateau autour de l'île. Nous acceptons avec joie car  de la mer on peut mieux admirer les côtes avec ses falaises percées de merveilleuses grottes où sous l'eau paraissent parfois quelques coraux, et ses rochers aux formes fantastiques.




 


 














Outre les grottes aux reflets chageants nous passons devant le Faraglioni ces trois blocs de roches qui ont survécu aux glissements de terrains

 

 

 

 

Implantée sur la falaise abrupte on peut voir la villa Malaparte ce parallélépipède rouge au toit blanc. L'accès à la propriété est possible par la mer grâce à un escalier taillé dans le roc ou à pied depuis Capri.

Mais il est l'heure de reprendre le bateau pour le retour vers Sorrente. Pour la petite histoire, sur le chemin vers notre point de ralliement, nous avons distancé notre couple de retraités qui s'est perdu et a du prendre un autre bateau. Plus de peur que de mal, dès le retour à l'hôtel nous avons fêté leurs noces d'or avec un délicieux gâteau.

 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 00:00
Un gâteau d'anniversaire est un plaisir des yeux avant d'être un plaisir de bouche. Les regards s'illuminent lorsque vous paraissez dans la pénombre de la pièce portant sur un plateau le gâteau d'anniversaire garni de bougies scintillantes et de feux d'artifice.
Le gâteau que je vous présente aujourd'hui est assez facile à confectionner. Sa réussite est pratiquement assurée.
Non seulement il est facile à faire mais il est léger et peu coûteux.

Ingrédients :

Pour le gâteau
150 grammes de farine
150 grammes de sucre en poudre
6 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
Pour le crème chantilly
2 paquets de 25 cl de crème fraîche  liquide
1 sachet de sucre vanillé
Un peu de sucre glace
Pour la garniture
250 grammes de fraises (ou confiture, ou fruits au sirop)
50 grammes de sucre poudre pour le sirop
un peu de liqueur de votre choix

Préparation :

Mélangez les 150  grammes de sucre en poudre et 1 sachet de sucre vanillé  avec les jaunes d'oeufs.
Battez au fouet jusqu'à ce que le mélange devienne blanc. Ajoutez ensuite la farine puis les blancs battus en neige ferme.
Versez dans un moule à manqué préalablement beurré et faites cuire 20 minutes à 200°.
Pendant ce temps préparez un sirop léger avec 50 grammes de sucre et la liqueur.
Lorsque le gâteau est froid coupez-le en deux de façon à obtenir deux cercles. Badigeonnez un cercle avec le sirop obtenu puis tartinez dessus 1 paquet de crème fraîche battu en chantilly.
Disposez dessus les fraises puis recouvrez avec le 2ème cercle.
Pour finir recouvrez entièrement le gâteau de crème fraîche montée en chantilly et décorez selon votre fantaisie.

Variante :
Vous pouvez remplacer la crème chantilly de l'intérieur par une crème pâtissière légère.


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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 00:00
La visite de la cité du Vatican est au programme du troisième jour de notre voyage en Italie. Nous quittons l'hôtel Sabina de Magliano Sabina, où nous avons passé la nuit,  et prenons la direction de Rome. La capitale italienne n'est pas très éloignée, mais un périphérique encombré nous fait perdre beaucoup de temps.




Rome est une mine incomparable de monuments datant de toutes les époques ; Le Colisée inauguré en 80 après J.C, le Forum romain, les thermes de Carcalla, le château Saint Ange, la fontaine de Trévi oeuvre baroque du 18ème siècle, et tant d'autres.

Aux portes de Rome   il faut descendre du car et continuer notre route à pied car les cars de tourisme sont interdits dans la ville. Nous sommes déçues,  nous n'avons même pas aperçu la moindre de ces richesses, notre but étant la cité du Vatican.

La cité  du Vatican est une enclave romaine entourée de murs datant du moyen Âge et de la Renaissance. L'état de la cité est le plus petit État indépendant du monde, tant par sa superficie que par son nombre d'habitants.















Après avoir parcouru une longue route au milieu de vieux quartiers, on accède à la place Saint Pierre.  La place Saint Pierre est impressionnante et majestueuse. Les deux grandes colonnades en arc de cercle semblent nous tendre les bras. Au centre s'élève l'obélisque provenant de l'ancien cirque de Caligula. Des colonnes doriques et statues de saints complètent cet imposant ensemble.




Pour accéder à la Basilique il faut gravir un bel escalier blanc encadré de part et d'autre des statues de Pierre et Paul. A l'étage, une rangée de neuf loges dont la centrale est celle des "Bénédictions papales". C'est de cette même loge que le pape donne la bénédiction "Urbi et Orbi" lors des fêtes religieuses. Les statues du Christ et des apôtres surmontent l'édifice.




Du côté droit de la place on peut voir les appartements du pape lorsqu'il est à Rome.








La basilique est accessible par cinq portes. Notre guide nous fait les dernières recommandations avant d'y pénétrer: restez en groupe, ne vous éloignez pas, surveillez vos sacs. Recommandations nécessaires car dès l'entrée nous prenons un véritable bain de foule. Pour ma part je m'applique à suivre la petite marionnette brandie à bout de bras par notre minuscule guide.








Nous prenons à droite et nous nous
trouvons derrière la porte Sainte. Cette porte ne peut être ouverte que par le pape pour marquer le début et la fin d'une année sainte. Elle est murée à l'intérieur.







La première chapelle abrite la Piéta de Michel Ange taillée dans un seul bloc de marbre. Je prend une photo assez difficilement  car on ne peut approcher, je me retourne est c'est là que se produit le choc de la journée : ma soeur a disparu.



Pendant que nous la cherchions dans toute la basilique elle visitait tranquillement au gré de sa fantaisie n'appréciant pas les explications de notre, pas toute jeune, guide.
















De nombreuses sculptures et décorations artistiques  ornent la basilique longue de 186 mètres, ainsi que de nombreux monuments funéraires, en particulier le tombeau d'Alexandre VII érigé par Le Bernin. Le pontife est représenté agenouillé, absorbé par une prière qu'interrompt l'arrivée de la Mort. Celle-ci, macabre squelette, surgit de dessous un linceul la tête voilée pour rappeler qu'elle frappe indistinctement petits et grands, jeunes et vieux.






Nous accédons ensuite aux grottes vaticanes par l'entrée intérieure de la basilique. Dans ces grottes, ou crypte, sont enterrés de nombreux papes. En plus du tombeau de Saint Pierre, ce complexe s'ouvre sur des chapelles dédiées à des saints et les tombes de rois et reines.



Nous quittons la crypte vaticane par le passage extérieur et nous pouvons nous attarder devant la garde suisse pontificale. Cette force militaire chargée de la sécurité du pape est la dernière Garde suisse encore existante.



















La matinée est nécessaire pour la visite de seulement la Basilique du Vatican. Visite fatigante ; trop de piétinements et trop de monde de tous pays. Un regret, nous sommes passées à côté du musée et de la chapelle sixtine.

Après le kilomètage à pied du matin, celui de midi pour aller manger, nous manquons de courage pour regagner notre car, et avec trois autres personnes aussi lasses que nous, nous prenons un taxi ce qui nous permet de voir au passage le château Saint Ange.
Nous avons encore une longue route à faire en direction de des environs de Naples. Nous arrivons à Vico Equense vers 20 heures.



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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 00:00
L'année 2001 nous vit ma soeur et moi faire un petit séjour en Italie. Nous n'avions jamais eu le plaisir de visiter ce pays pourtant voisin du notre et nous désirions connaître les sites et musées dont les beautés nous étaient racontées;  Florence, Rome ville éternelle, , Pise et sa tour penchée, Capri et surtout Pompéi  la ville engloutie sous les cendres du Vésuve. Nous avons dont opté pour un voyage organisé en forme de circuit qui nous mènerait de ville en ville.
Lors de notre départ de Lourdes en minibus dès quatre heures du matin nous étions en pleine forme. Après une attente de 1/2 heure  devant la gare de Tarbes nous sommes montées dans un car venant de Bayonne
avant de changer encore de véhicule à Montpellier,une partie des voyageurs se dirigeant vers Venise l'autre, dont nous-mêmes, vers l'Italiedu Sud. Avec tous ces changements  et le réveil à l'aube la forme commence légèrement à baisser.

















La route que nous empruntons est très agréable jusqu'à Monaco que nous surplombons. Une dernière pause avant de franchir la frontière italienne nous permet d'admirer le paysage sans toutefois apercevoir le Rocher qui nous est caché. Nous passons la frontière  à 17heures25. Le trajet, dont la longueur et la fatigue commencent à peser lourdement, se poursuit par une kyrielle de tunnels pas très agréables. Il est 21heures 45 lorsque nous arrivons enfin à l'hôtel après 18 heures de route.
Le périple de notre voyage étant assez long je vais vous  aujourd'hui commencer par la visite de Florence notre première étape.

Comme dit notre guide, voyage ne veut pas dire vacances, et nous nous levons à 6h 45 afin de visiter Florence, cette ville de Toscane au pied de la chaîne des Apennens, dont les origines remontent à l'époque Etrusque. Capitale mondiale des amoureux de l'art , Florence a enfanté le courant de la Renaissance et en a conservé les plus beaux exemples.
















Une esplanade panoramique  conçue au cours des années 60 du 19ème siècle nous permet de  découvrir une immense vue sur Florence est ses collines environnantes.  On peut ainsi apercevoir le Palais de la Signora, la cathédrale et son dôme, l'église Santa Croce qui renferme les monuments funéraires de Michel Ange, Galilée et Dante.



Au centre de la place domine un monument élevé en 1875 à la gloire de Michel Ange. Revenues dans le bas de la ville nous commençons une longue promenade à pied.






La cathédrale Santa Maria del Fiore, commencée en 1294 s'élève au-dessus d'une église plus ancienne dont elle englobe les simples structures et les deux campaniles. Elle est dotée d'une structure gothique décorée de marbres polychromes rouges, verts et blancs, en symbole de Foi, Espérance et Charité. Nous devons nous contenter de contempler les extérieurs car c'est dimanche et les visites des églises sont interdites ce jour-là.




Le Dôme construit par Brunelleschi après un concours lancé en 1418, est considéré comme le plus haut fait d'ingéniosité de la Renaissance. Pour la première fois une coupole est construite sans échafaudage de bois. Son diamètre est de 39 mètres pour une hauteur de 91 mètres. Il est coiffé d'une lanterne de 16 mètres.




Tout près se dresse le Campanile élancé, élégant dont le premier étage est décoré de marbres polychromes et de précieux ajours. Haut de 82 mètres il est un des plus beaux campanile d'Italie.





Également décoré de marbres polychromes, le  Baptista
ire que Dante appelait "mon beau Saint Jean", ouvre par trois portes de bronze orientées d'après les points cardinaux.










La porte Es
t "porte du paradis" est composée de 10  panneaux représentant l'ancien Testament. C'est un travail de sculpture et ciselure de toute beauté. Sa réalisation par Lorenzo Ghiberti et ses fils dura 27 années.








Nous continuons notre route et passons devant le musée des Offices, je dis bien passons car le musée est également fermé le dimanche. C'est bien dommage car il contient une des plus grandes collections d'art de tous les temps. Du haut de ses 4 siècles d'histoire il est le plus vieux musée du monde.

L'église Orsanmichèle nous tend les bras nous pouvons y pénétrer et profiter de sa fraîcheur. Cet édifice construit à des fins civiles fut transformé en église dont le tabernacle est une véritable dentelle.



La place de la Signora et le palais Vecchio seront notre prochaine pause. Le palais de style gothique fut la résidence des principales autorités de la ville. Il abrite encore le conseil municipal de Florence. La tour de 94 mètres de hauteur est décentrée par rapport à l'édifice, de manière à rappeler l'asymétrie de la place.


La place grouille de monde. La sculpture et l'art statuaire sont représentés tout autour.




On peut voir la statue équestre de Cosme premier de Médicis, grand-père de Maria qui épousa Henri IV roi de France. Le David de Michel Ange y est représenté. C'est un géant de marbre de 4m 34. Le personnage de l'ancien Testament est un jeune homme nu, musclé, portant son regard au loin comme si il évaluait son ennemi Goliath. Dans une main il tient la fronde et dans l'autre la pierre qui va frapper.



 

Le rendez-vous suivant est pour le Ponte Vecchio. Ce pont habité et couvert enjambant l'Arno est l'image la plus connue de Florence. On ne se lasse pas de son charme désuet. Les boutiques d'orfèvres y foisonnent. En 1966 le pont et ses boutiques furent mis à rude épreuve par une crue, mais c'est le seul pont qui fut épargné par les bombardements de 1944.

 


 

 


La matinée  tire à sa fin. Les heures défilent à grande vitesse et nous manquons de temps pour apprécier les détails. Il est déjà midi et nous devons nous retrouver à l'hôtel pour le déjeuner. Sous un soleil de plomb nous longeons l'Arno pour nous y rendre.


Après le repas, avec évidemment des pâtes au menu, nous profitons d'un temps de liberté pour nous reposer, au frais, dans les confortables fauteuils du salon de l'hôtel tandis que les plus courageux retournent vagabonder dans le centre de Florence.

 Nous quittons Florence à 16 heures et nous prenons la direction de  Rome, lieu de notre prochaine étape.

 

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 00:00

C'était en septembre de l'année 1998, du 12 au 20 très exactement. Maman venait de nous quitter. Elle était si contente lorsque nous parlions d'aller voir la famille dans sa Lorraine natale que nous nous sommes décidés à accomplir ce voyage. Nous, c'est à dire Jeannot, Popaule, Renée, Christiane et moi. Nous avons donc loué un gîte et préparé notre départ.
Le trajet est prévu dans la voiture de Christiane. Nous partons donc le samedi matin avec une petite heure de retard sur l'horaire prévu car Popaule n'a pas entendu son réveil. Notre soeur enfin prête nous nous installons dans le véhicule. Jeannot est assis près de Christiane, Popaule, Renée et moi à l'arrière.
Le périple par Toulouse, Cahors, Brive-la-Gaillarde, Limoges, Châteauroux, Vierzon, Orléans, Montargis, Sens, Troyes, Chalons en Champagne, Ste Menehould, Les Islettes et Le Claon est entrecoupé pour le repas de midi aux alentours de Limoges. Le pique-nique est vite avalé car nous sommes frigorifiés. Nous allons vite nous mettre au chaud dans la voiture et nous arrivons  à 18 heures 30 au Claon petite ville du Pays d'Argonne.

Nous logeons dans le Domaine du Val de Biesme. Le site est charmant, calme et agréable. Le pavillon est implanté dans un grand parc non loin de la maison des propriétaires une superbe bâtisse où sont arrangées des chambres d'hôte. La maisonnette qui nous est attribuée est toutefois un peu juste pour nous cinq; une seule grande chambre et des petits lits de 70 pour les autres. L'annonce disait 5 à 6 personnes mais je pense que ce devait être 2 adultes et des enfants. Enfin tant pis, pour quelques jours nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur.

Le dimanche matin nous nous dirigeons vers Clermont en Argonne afin de faire quelques courses. Cette petite ville de 1800 âmes est l'ancienne capitale du Clermontois. Ancienne forteresse du 13ème siècle elle fut cédée en 1632 à Louis XIII par Charles IV de Lorraine. Elle devint l'apanage des princes de Condé jusqu'à 1789. Cette localité détruite en 1914/1918 a également
souffert durant la guerre de 1940/1945.Quarante otages, pris au hasard sur la place , ne sont jamais revenus des camps de concentration. Au pied de l'hôtel de Ville se trouve le monument des déportés.


Perchée sur un promontoire l'église Saint Didier attire nos regards.
Construite au cours du 16ème siècle, cette église de style gothique flamboyant arbore une façade munie de deux beaux portails coiffés de statues d'inspiration Renaissance. Elle conserve en son sein une Mise au tombeau du 16ème siècle, composée de six statues en pierre peinte, ainsi qu'un admirable bas-relief datant du 15ème siècle.




Nous quittons Clermont pour nous rendre aux Vignettes. C'est un véritable pélerinage pour Popaule, Jeannot et Renée qui avaient eu le bonheur de connaître cet endroit. Pour ma part j'avais bien des fois entendu parler du Moulin Moulet mais au cours de mes voyages en Lorraine jamais je ne l'avais
 visité. C'est un regret pour moi, car le
moulin d'autrefois n'existe plus, il a été complètement rénové. Toutefois, dans le parc devant la maison se dresse, couvert de très belles pommes, le pommier que notre pépère Auguste avait planté il y a bien des années. Nous avons donc été à la maraude en ramassant bon nombre de pommes qui jonchaient le sol. Nous nous sommes régalés elles étaient toujours aussi succulentes.


Le hameau des Vignettes est constitué de logements d'ouvriers. Ils étaient ut ilisés par la faiencerie du Bois d'Epense plus connue sous le nom des "Islettes". Pour accéder aux Vignettes il faut emprunter une voie particulière. La manufacture étant en pleine prospérité  au 18ème siècle, ce logement patronal a donc été créé. Il est élevé en pierres calcaires alternées avec des briques. Les souvenirs surgissent des mémoires de Jeannot, Popaule et Renée qui ont connu cet endroit en 1947. Notre mémère Anaïse vivait dans cette maison, bien sur pas en si bon état. Ces habitations ont été joliment  restaurées et nous nous attardons quelque peu avec Michel Menu qui nous narre l'évolution de cet écart bien solitaire.

 

 

 


Il pleut et il fait froid lorsque nous descendons la côte vers le fameux lavoir, rappel de la jeunesse de maman, qui tant de fois nous a conté sa chute à vélo et la colère de notre grand-père à la vue des planches du lavoir cassées et sa bicyclette en piteux état. Il est près de midi mais nous prenons tout de même le tant de dire un petit bonjour à notre tante Charlotte et notre cousin Bernard à Menou.

Le repas terminé, en route pour Lachalade, lieu de naissance de maman, et quelques  vestiges de la guerre 14/18 voisins de ce village. Lachalade possède une abbaye qui offre une particularité unique dans l'Est de la France. C'est la seule abbaye Cistercienne conservée presque entière malgré les épreuves du temps et de l'histoire. Si l'église abbatiale a survécu elle le doit à sa situation privilégiée d'église paroissiale.
Elle connut une grande prospérité au 12ème siècle. De cette époque datent les premières tuileries et verreries forestières.La pierre utilisée pour sa construction est la gaize (grès silicieux gélif extrait des coteaux voisins).


Les bâtisseurs de Lachalade adoptent pour sa construction une abside pentagonale, ce qui permettait d'inonder le choeur de lumière.Au cours de sa longue histoire l'abbaye eut souvent à souffrir des guerres et passages d'armées, ainsi que des pillages, famines et épidémies qui les accompagnaient.
La première guerre mondiale provoqua la destruction complète des vitraux. Le 14 mai 1944, les avions allemands bombardaient l'abbaye qui abritait des soldats français. La réparation a duré jusqu'en 1968. Un petit mot inscrit sur le livre d'or et nous quittons l'abbaye pour nous diriger vers la Haute Chevauchée et le cimetière militaire de la Forestière.




La Haute Chevauchée fut le théâtre de durs combats en 14/18, les tranchées allemandes et françaises étant situées face à face. On peut encore y voir les vestiges d'entonnoirs, tranchées, abris souterrains. Après l'offensive de la Marne, la guerre de mouvement terminée, la guerre d'usure commence.

















Les soldats creusent des centaines de kilomètres de tranchées où ils vont vivre et mourir dans le froid et la boue.
Les troupes allemandes étaient massées dans des abris, les abris du Kromprinz,  et en sortaient toutes fraîches.
Nous parcourons ces tranchées nous aussi dans le froid et la boue et nous sommes très émus à la pensée de tous ces hommes jeunes tombés en ces lieux.

A la fin de cette journée, où les averses et le soleil se mêlèrent, nous avons été rendre visite à notre cousine Monique et son époux Michel, après une petite halte à Varennes où nous avons visité le musée et le mémorial élevé par l'Etat de Pennsylvanie aux soldats qui délivrèrent Varennes.
Le lundi matin pendant que Jeannot, Christiane et Michel  partent  à la recherche de champignons, Monique nous mène à Lachalade pour essayer d'obtenir des renseignements sur nos aïeux. Malheureusement nous n'avons rien trouvé de nouveau. Nous déposons ensuite quelques fleurs sur la tombe de l'oncle Aimé au cimetière du Château de Menou, puis nous nous retrouvons tous pour l'apéritif chez Pierrette et Gilbert.



L'après-midi une nouvelle étape nous mèneras en direction de Valmy et son célèbre moulin pour terminer sur les hauteurs de la butte Vauquois.
Au passage de La Neuville au Pont, nous sommes attirés par une pancarte annonçant la "Côte à Vignes". Une halte est obligatoire pour découvrir ce lieu de pèlerinage. C'est un calvaire de 8 mètres de haut et 140 marches érigé à la mémoire de Ménéhould, fille de Sygmarus, gouverneur de la Province. En l'an 488 elle avait fait jaillir une source à cet endroit. Les plus courageux, tels que Jeannot, Renée et Christiane ont descendu et remonté les marches, pendant que Popaule et moi étions tranquillement assises près de la source. Sur chaque marche du grand escalier est inscrite une litanie à la Vierge.

Nous arivons enfin sur le site de la bataille de Valmy (altitude 195 mètres). Le moulin de 1998 était le 3ème depuis 1792. Il a été détruit lors de la tempête de décembre 1999 et maintenant reconstruit tel qu'il devait exister à l'origine c'est à dire un moulin champenois. Le premier avait été détruit le jour de la bataille, sur les ordres de Kellermann car il servait de point de mire à l'artillerie ennemie.



L'armée française, composée de 50 000 hommes de métier, se trouvait près du moulin , les ennemis à 2 Km à vol d'oiseau. Il y avait 42 000 prussiens, 49 000 autrichiens, 6 000 hessois et 15 000 émigrés. La bataille permit la proclamation de la République le 21 septembre 1792.
Un monument à Kellermann a été inauguré en 1892, date du centenaire de la bataille. sur le lieu se trouve également une pyramide contenant le coeur de Kellermann. Les restes de son corps se trouvent au Père Lachaise à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Sur la plaine, quasiment déserte le vent est glacial et nous ne nous attardons pas. Petite anecdote: en arrivant trois hommes à cyclos ont tenté de nous agresser, heureusement du monde est arrivé et ils sont partis.Nous reprenons notre route vers la forêt de l'Argonne et la butte Vauquois.




Les hauteurs de Vauquois sont durant les années 1914/1915 des secteurs disputés avec un acharnement particulier. La butte, au sommet de laquelle était un village de 168 âmes, est coupée par une série de cratères. C'est une véritable vision de cauchemar. Le village meusien y est englouti jusqu'à la moindre pierre



Les français et les allemands se battaient pour avoir un poste
d'observation sur le sommet de la butte. Enfin de s'infiltrer dans le réseau ennemi les soldats s'enterrent et creusent des kilomètres de galeries. La Butte de Vauquois devient ainsi une véritable termitière composée d'aménagements souterrains sur plusieurs niveaux. Commence alors une lutte souterraine la "guerre des mines". Plus de 500 000 explosions ont pulvérisé le village, dont la grande rue est jalonnée d'enormes cratères garnis de barbelés et vestiges divers. Là où se trouvait un petit village meusien, il ne reste qu'un terrifiant réseau d'entonnoirs géants.


Le mardi matin, légèrement fatigués par ces deux jours de marche dans les bois, nous prenons un moment de détente avant d'aller faire des courses et déposer des fleurs au cimetière de La Grange aux Bois. L'après-midi, sous la pluie et le froid, nous visitons Beaulieu un très joli village fleuri. Sur l'éperon de Beaulieu, fut fondé au 7ème siècle un monastère , qui devint abbaye bénédictine. Détruite en 1789il n'en subsiste qu'un énorme pressoir sauvé de la destruction grâce à l'intervention du président Poincaré. La soirée s'est terminée par un repas chez Monique.

Le mercredi c'est le grand circuit : Verdun et les champs de bataille en compagnie de Monique et Michel.
Les américains interviennent sur la rive gauche de la Meuse. Ils s'illustrent en ArgonneVerdun. Les violentes offensives sont coûteuses en vies humaines. En 1918 les américains interviennent. Deux millions d'hommes débarquent sur le sol français. Le cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon est celui où repose le plus grand nombre de militaires américains décédés en Europe. L'alignement des pierres tombales se présente en rangées rectangulaires. Pour que le sacrifice de leurs hommes ne tombe pas dans l'oubli, les États Unis élèvent à Montfaucon une colonne de 58 mètres de hauteur surmontée de la statue de la liberté. Au pied de la colonne nous avons fixé l'image de poilus et canadiens réunis pour une commémoration.

Les allemands tentent à plusieurs reprises de s'emparer de la côte 304 et du Mort-Homme qui la domine. Par des combats acharnés, un pilonnage intensif, de terribles corps à corps, ces lieux vont être le théâtre de combats meurtriers. Après la guerre la côte 304 ne mesure plus que 297 mètres.

 

 

"La guerre était là, installée, acceptée, elle mangeait des hommes comme un moloch, et c'était le train ordinaire des choses, que des hommes jeunes fussent tous condamnés à la mort"
(Maurice Genevoix)


Le Mort-Homme est un lieu au nom prédestiné. Son appellation remonte au moyen âge: on y retrouva le corps d'un homme mort de froid. Après deux mois de combats acharnés, il n'y a plus de tranchées, sulement des trous d'obus d'ousurgissent des spectres. La statue du Mort-Homme représente unspectre écartant son linceul d'une main, serrant un drapeau de l'autre. Au pied de la statue une inscription "Ils n'ont pas passé".

 

 

 

 

Dès 1919 une baraque en planches sert d'ossuaire provisoire. Grâce à des souscriptions, des fonds privés, la construction de l'ossuaire de Douaumont commence en 1920. Il contient les restes de 130 000 soldats non identifiés. Devant l'ossuaire le cimetière accueille les tombes de soldats français. L'émotion est à son comble lorsque vous faites le tour du bâtiment et que par des lucarnes situées au raz du sol vous apercevez les ossements de tous ces jeunes soldats inconnus.
















La virée continue par la tranchée des baïonnettes, cet  épisode de la guerre des tranchées. Le 12 juin 1916 un détachement breton est enseveli dans une tranchée. Seul témoignage de la présence de ces hommes, quelques centimètres de baïonnettes émergeant du sol. Le mémorial de Verdun, construit sur la commune de Fleury (ville détruite) est un temple du souvenir où sont exposés les documents et armements avec toutes les explications de la bataille de Verdun.



Le fort de Vaux construit de 1882 à 1884, est renforcé en 1888 par une couche de 2 mètres 50 de béton spécial pour résister aux nouveaux explosifs. Le fort de Vaux va connaître une histoire dramatiquement émouvante. Français et allemands vont s'affronter au corps à corps pendant 6 jours et 7 nuits, dans des galeries étroites, subissant l'attaque des gaz, des bombardements et des lance-flammes.






Le commandant Raynal tient désespérément avec une faible garnison, manquant d'eau et de munitions. Le dernier pigeon voyageur meurt à son arrivée au colombier.
La reddition du commandant Raynal et de ses valeureux soldats est célèbre. Le Kromprinz leur fit rendre les honneurs militaires et le pigeon voyageur a reçu le diplôme de la Bague d'honneur. Le toit du fort de Vaux conserve encore les traces des nombreux pilonnages.



La visite de Verdun est assez rapide. Verdun est le centre mondial de la Paix, des Libertés et de Droits de l'homme. Nous marchons un peu dans les rues de la ville. Un escalier de 73 marches creusées dans l'ancien rempart mène au monument de la Victoire. La Tour Chaussée construite au 15ème siècle était prolongée de part et d'autre de la muraille faisant le tour de la ville et bordant la Meuse rive gauche. En 1914 les convois qui se rendaient sur le front passaient sous sa voûte. Verdun c'est aussi une ville à la campagne. A travers le paysage verdoyant serpente la Meuse empruntée, à la belle saison, par les plaisanciers. Le soleil est de retour. Après quelques instants agréables passés au bord de la Meuse nous nous rendons chez Colette et Robert avant de regagnert le Claon.


Jeudi nous partons toute la journée pour Reims et le vignoble champenois. Nous empruntons la "Voie de la liberté". Ce nom a été donné à l'itinéraire de 980 Km suivi lors de la libération de la France en 1944 par l"armée américaine de Patton. Elle part d'Avranches et se termine à Metz.

Nous arrivons à Reims dans la matinée et notre première visite est pour la cathédrale. C'est l'un des plus beaux chefs d'oeuvre de l'art gothique du 13ème siècle. C'est le lieu de baptême de Clovis et du sacre de nombreux rois. Par son orientation le grand portail prend toute sa sublime beauté quand il reçoit les rayons du soleil couchant.Le galbe central représente le couronnement de la vierge. Les grandes statues adossées aux ébrasements du porche figurent des scènes de la vie de la Vierge. Les vitraux retiennent l'attention surtout ceux consacrés au travail de la vigne. La visite de la cathédrale terminée nous nous mettons en quête de restaurant. Nous déambulons dans les rues de la ville mais pas de restaurant en vue, seul un Mac-Do nous tend les bras. Mac-Do pourquoi pas? Ce n'était pas mauvais, mais tout est bon lorsqu'on a faim.


Le massif de la Montagne de Reims est un éperon qui culmine à 183 mùètres. Il est étroitement enserré dans un triangle urbain formé de Reims, Chalons et Epernay. La fotêt recouvre le plateau central. A ses pieds la vigne occupe les pentes autour de pittoresques villages de vignobles. A perte de vue s'étalent vignes et vendangeurs.



Sur le retour nous passons à Chalons, ville qui a beaucoup souffert durant les deux guerres. Elle a toutefois conservé des monuments remarquables des 12ème et 13ème siècles telle l'église Notre-Dame- de-Vaux.



Vendredi nous passons la matinée de repos après un repas un peu tardif chez Philippe la veille. L'après midi nous retournons aux Vignettes dire au revoir à Michel Menu. Nous prenons ensuite la route de Verdun par la "Voie Sacrée". Alors que des combats furieux se déroulaient sur les côtes de Meuse, les soldats français convergeaient vers la capitale d'où ils embarquaient pour Bar-le-Duc. De là ils empruntaient la seule voie d'accès, pour matériel et hommes, vers Verdun. Elle fut baptisée "Voie Sacrée" par Maurice Barrès.

Le monument Maginot est la dernière excursion dans la Meuse. Erigé par Gaston Broquet il symbolise la fortification par le mur, le patriotisme par le bouclier, la fraternité par le groupe de bronze en tenue de 1915 où Maginot blessé est porté par deux soldats. Une plaque de marbre indique le nom de son sauveur le soldat Jodas. André Maginot, député de la Meuse, a été blessé devant Verdun le 9/11/1914. Sous son impulsion, de 1927 à 1936, un système fortifié, le long de la frontière Nord-Est de Montmédy à la frontière suisse, a été construit : la ligne Maginot. Laissant la frontière belge sans protections, cette ligne ne peut jouer son rôle en 1940.


Avant de rentrer nous sommes allés dire au revoir chez tante Charlotte et chez Monique.
Le samedi matin c'est le grand ménage avant le retour vers les Pyrénées. Il fait enfin beau et chaud. Nous prenons l'autoroute par Menou, Chalons, Reims, Paris (les portes), Orléans, blois, Tours, Joué-les-Tours où Hélène et Ivan nous accueillent. Nous passons la nuit à l'hôtel et Renée chez sa fille.
Dimanche c'est la suite du trajet : Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Peyrehorade, Orthez, Artix,(arrêt à l'étang de Georges) Pau et enfin Lourdes.

 

 

 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 18:25
Aujourd'hui je ne vais pas vous parler de long voyage puisque notre promenade nous a contuites a quelques dizaines de Km,  à Ayros chez notre soeur Colette, le but à atteindre étant la réalisation d'un roc des Pyrénées.
Ce rocher n'est pas un roc de nos montagnes mais une gourmandise bigourdane. Il se déguste au cours d'un vin d'honneur accompagné de vin blanc liquoreux (à déguster avec modération) tels que le Jurançon ou le Pacherinc du Vic-Bilh. Il est également apprécié au dessert présenté avec un crème anglaise.



La préparation de cet excélent gâteau ne peut hélas se préparer dans nos cuisines modernes, car il est nécessaire de posséder une cheminée.
Le temps de cuisson est de 3 bonnes heures.
Pour préparer un rocher de bonne taille il faut les ingrédients suivants et un bon tour de main.   
                                         

1 Kg de farine
1 Kg de beurre
1 Kg de sucre en poudre 
2 dz d'oeufs      
le zeste de 3 oranges  
le zeste de 3 citrons   
1 tube de vanille liquide
1/2 verre à vin de rhum       



Tout d'abord il faut préparer un bon feu de cheminée avec de bonnes braises.
Ensuite la préparation du moule spécial broche nécessite un soin particulier. Après l'avoir beurré, entouré de papier sulfurisé maintenu avec une ficelle il est posé sur son support devant la cheminée afin de la laisser bien chauffer.



Pendant ce temps vous préparez la pâte. Il faut séparer les jaunes d'oeufs et les blancs. Mélanger les jaunes et le sucre pour obtenir une crème mousseuse. La farine est ensuite ajoutée puis les blancs battus en neige très ferme. Râper les oranges et les citrons et les incorporer à la pâte ainsi que la vanille et le rhum. La pâte est prête.






L'opération la plus délicate commence maintenant. Cette opération consiste à faire tenir la pâte sur le moule pour procéder à la cuisson. A ce stade il faut deux personnes. La première tourne tout doucement la broche pendant que la seconde, armée d'une cuillère, étale la pâte. Lorsque le gâteau est cuit, le retirer du feu, le démouler avec précautions et le laisser reposer deux jours, il sera meilleur.





Le travail de l'après-midi étant terminé chacun est rentré chez soi, mais nous nous sommes retrouvés deux jours plus tard, pour  déguster notre chef-d'oeuvre,  autour d'une table agréablement décorée par Colette.







Il restait une chose très importante que Jean a voulu nous démontrer; c'est l'art de couper le rocher, mais nous le connaissions déjà ainsi que l'art de le manger.






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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 10:52
Cette petite escapade organisée par Christiane s'est déroulée du 21 au 24 avril 1998. L'itinéraire aller départ de Lourdes via Toulouse, Agde, Sète (tour de la ville en voiture), Vic-La-Gardiole, Villeneuve de Maguelone (cathédrale dont le pont qui permet le passage est fermé), se déroule à merveille.Le temps très beau nous permet une petite pause pour le repas de midi entre l'étang de Vic-la-Gardiole et le golfe d'Aigues-Mortes. La température est très agréable et l'appétit va bien.



Après le repas fortement apprécié, nous reprenons la route en direction de Palavas, Carnon, La Grande Motte, Aigues-Mortes en nous accordant une nouvelle pause pour visiter cette dernière ville.





Encerclé aujourd'hui par les sables du fleuve, l'ancien port, bâti par les rois capétiens, présente l'un des plus purs exemple d'architecture fortifiée médiévale.
Avec ses 10 portes à herses, ses 20 tours rondes et polygonales, ses 1640 mètres de remparts, elle émerge dans le lointain au-dessus des marais camarguais.
La ville imprenable, prise seulement par les alluvions du Rhône est demeurée telle que Saint Louis l'a voulue.








Les tours, et en particulier celle de Constance, servirent de cachots pour les protestantes.
La plus célèbre fut Marie Durand, emprisonnée en 1730 à l'âge de 15 ans, elle ne fut libérée que 38 ans plus tard en 1768.
Sa devise était

"VOLONTE RESISTER"
Elle devint plus tard la devise de la ville.



La visite terminée nous reprenons la route avec une nouvelle halte aux Saintes Maries de la Mer. C'est une jolie petite ville, très touristique, perdue au coeur du delta du Rhône, "capitale" des étangs et de marais.
Nous pénétrons dans l'église romane fortifiée construite au 12ème siècle. Elle renferme la statue de la Vierge Noire des gitans, sainte Sara et les reliques de saintes Marie Salomé et Marie Jacobé. Chaque année les gitans rendent hommage à sainte Sara par un fervent et musical pèlerinage. La Vierge Noire était la servante des saintes Marie Jacobé et Marie Salomé. Les reliques de ces deux saintes venues de la mer sur une barque, après avoir échappé à la persécution en Terre Sainte, sont également ramenées à la mer dans le même pèlerinage.
Nous reprenons ensuite la route vers Saint-Gilles en traversant la Petite Camargue. Les plaines de la Camargue, entre les deux bras du Rhône, sont balayées par le vent du large et abritent une flore et une faune uniques en France. C'est ici le domaine des manades. Ni terre ni eau ou les deux à la fois. C'est une vaste plaine entrecoupée de haies où seuls les tamaris résistent au vent marin. Les flamants roses se baignent au bord des étangs en compagnie de chevaux blancs et de sombres taureaux en semi-liberté, dont les cornes pointent vers le ciel.
Après cette balade touristique en bordure de mer, après Nîmes, Alès, Chamborigaud nous voici enfin à Ban, le but de notre escapade. De loin sur la route nous apercevons la maison perdue dans la montagne dans un lieu calme et paisible.


Une bonne nuit de repos  et nous voilà en pleine forme pour un circuit pédestre que Christianne avait préparé afin de nous remettre des fatiques de la veille. La promenade de 5Km environ nous mène sur des sentiers parfois un peu abrupts mais toutefois fort agréables. Nous dominons toue la vallée.



L'après-midi, biens installés dans la voiture, nous prenons la route de Genolhac, Villefort en direction des gorges de l'Ardèche. Cette rivière des évennes est une affluent rive droite du Rhône. Elle prend sa source au sud de Bauzon, en forêt de Marzan, coulant en gorges à travers les Cévennes et le plateau calcaire du Gras. Son régime est très irrégulier, en raison de fortes averses sur les Cévennes.









 






Le jeudi matin, pique-nique prêt, nous prenons la direction de Nîmes via Alès. Alès surprend dans ce paysage méditerranéen de pins et de vignes, par le terril qui la domine, symbole de 750 ans de passé minier.
Nîmes, la Rome des Gaules, est une ville antique remarquable. L'empereur Auguste se trouvant en Gaule en 16 et 15 avant J.C y crée une colonie pour ses vétérans. La source étant un don de Dieu les troupeaux et les hommes se rassemblent autour d'elle édifiant des cabanes et une tribu se développe. Tel dut être le pouvoir mystérieux de Némausus, d'où Nîmes tire son nom d'origine.
Au pied du mont Cavalier, à l'emplacement de la source on a créé, au 18ème siècle, les élégants jardins de la fontaine.



La Maison Carrée, curieusement nommée puisqu'il s'agit d'un temple rectangulaire de 26 mètres de long, 15 mètres de large et 17 mètres de haut, fut construite au premier siècle avant J.C. C'est le plus bel exemple de ce que pouvait faire le génie romain touché par la grâce des grecs.
Tour à tour hôtel de ville, écurie, église, la maison carrée n'a pas trop souffert. Elle est devenue les musée des Antiques. A l'intérieur nous pouvons voir une statue d'Apollon, une Vénus, des inscriptions funéraires et des mosaïques.

Les arènes furent construites sous Hadrien et Antonin. Elles avaient une ellipse de 365 mètres de tour et contenaient 20 000 spectateurs. Elles ont subi l'injure du temps et de
s hommes. Les Wisigoths en firent une forteresse. Au moyen âge les riverains installèrent une communauté de 2000 âmes. Plus tard on arracha des pierres pour construire des maisons. Ces arènes sont pourtant dans un état de conservation remarquable et des corridas s'y déroulent de nos jours.

La tour Magne, construite 50 ans avant J.C, s'élève au sommet du mont Cavalier. Elle se dresse comme une citadelle, et faisait partie des remparts qui cernaient la ville de Nîmes. Elle offre un admirable panorama sur les Alpilles, le Ventoux et la ville de Nîmes mais nous avons manqué de courage pour nous hisser tout en haut par de méchants escaliers. Après tous ces piétinements la fatigue commençait à se faire sentir et les jambes à se faire lourdes et la tournée n'était pas terminée  notre prochaine étape étant le Pont du Gard.


Construit dans les premières années de notre ère, cet aqueduc a servi jusqu'aux alentours du 9ème siècle pour alimenter
en eau la ville de Nîmes grâce à des sources captées près d'Uzès.
Avec ses 275 mètres de long, 50 mètres de haut, 52 arches réparties en trois rangées de pierres assemblées sans ciment (certaines pèsent 6 tonnes), il enjambe le Gardon et reste un des plus beaux témoignages d'architecture.
Au moyen âge, cet extraordinaire monument, fut déjà adapté à la circulation routière. Les piles du premier étage furent sectionnées à leur base pour permettre le passage des animaux de bat et les carrioles. Cette erreur fut bientôt réparée par l'adjonction sur la face méridionale d'un pont routier. Après réparations et restauration il a, à peu près, retrouvé son aspect primitif.
Nous nous attardons quelque peu dans ce site très agréable mais le circuit n'est pas terminé. Donc nous avons visité Nîmes, qui mérite une promenade plus détaillée, le Pont du Gard et nous voilà en route vers Avignon.


C'est dans les murs d'Avigon que se déroula au 14ème siècle la vie quotidienne des papes. Les 7 papes français qui s'y succédèrent fortifient la ville de remparts, servant encore d'enceinte à une grande partie de la ville.
Le Palais des Papes a été construit en 2 temps: le palais vieux, sobre et austère, construit par Benoit XII en 1334-1342, le palais nouveau construit par son successeur Clément VI de 1342 à 1352. Il est fastueux, orné de fresques.
Cette résidence à la fois forteresse et palais abrite un festival de théâtre de renommée internationale.
Nous sommes éblouis par la grandeur du palais et l'immensité de la place. Chaleur et fatigue comment à peser sérieusement car la journée a été bien remplie et nous renonçons à la visite intérieure. Par contre la balade en petit train  dans le rues de ville a été bien agréable et reposante.


Nous quittons ensuite la cité. Nous y reviendrons car tout reste à voir. Sur le chemin du retour nous passons près du Rhône, puissant toujours tumultueux, et du pont Saint Bénézet, qui a été surpris en train de danser avec le Rhône. Puis c'est le retour sans escale à Ban.


C'est déjà la fin du voyage. Il faut prendre la route vers les Pyrénées. Les valises sont bouclées, la voiture avancée. Un dernier regard sur ce joli coi de France, une dernière halte en bordure de route afin de conserver l'image d'un garage qui penche car les sous-sol, perforé par les galeries des anciennes mines, s'effondre par endroits.

Nous quittons les Cévennes pour longer le Tarn depuis le pont de Monvert. Cette rivière du Massif Central et du Bassin Aquitain est un affluent de la Garonne. Né au sommet du mont Lozère, il s'encaisse entre le causse de Sauveterre et le causse de Méjean en romant des gorges pittoresques, très belles entre Sainte Eminie et Peyreleau. La rivière de 375 Km de long dessine une tranchée de 400 à 600 mètres sur une longueur de 60 Km.







Le ve
nt est assez froid et le soleil s'est caché depuis le matin. Nous montons cependant au "Point Sublime" où nous avons une vue maginfique à vous couper le souffle.
Nous prenons notre repas de midi au chaud, dans l'unique petit restaurant du "Point Sublîme".
Il faut terminer notre escapade et revnir vers Lourdes via Millau, Saint Affrique (dont nous faisons rapidement  le tour en voiture), Albi, Toulouse, Tarbes et enfin Lourdes



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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 23:48

Lorsqu’ils se produisent, les Vaillants d’Ossun font revivre le costume distinctif des habitants d’Ossun appelé aussi costume « burrayré »(marchand de beurre) signalé au XVIe siècle comme déjà ancien . Ce vêtement datant au moins du règne d’Henri IV était un costume des dimanches .En 1794, la municipalité républicaine en avait interdit le port comme souvenir trop voyant d’un passé aristocratique Après la terreur Jacobine, les habitants d’Ossun reprirent leur vêtement local et à sa première visite dans les Pyrénées, Napoléon Ier voulut être escorté de Pau à Tarbes par 40 Ossunois en costume de fête.
On voyait encore en 1810, ce vêtement masculin typiquement ossunois .

Les chants sont à la fois en patois (dialecte local qui découle de la langue d’Oc ) et en français . Le répertoire est composé de chants bigourdans :

  • Aqueros mountagnos,
  • Quoan bos gagnat,
  • la chasse à l’isard,
  • la tyrolienne des Pyrénées (Montagnes Pyrénées, vous êtes mes amours )…

auxquels viennent s’ajouter des chants religieux .

En ce début septembre 2006, et comme il y a quatre ans "Les Cantayres" dirigés par Jean-Paul, ont réussi leur fête folklorique.
Bien alignées sur la place du village, les chaises ont été rapidement déplacées et installées sous les arbres par les spectateurs eux-mêmes car le soleil ce jour-là lançait des rayons de feu. Divers groupes  venus parfois de loin comme celui de Bourgogne nous ont régalés au cours de l'après midi avec leurs danses et chants typiques de leur
région.
Voici quelques photos des danses présentées ce jour-là par les "vaillants d'Ossun".







Félicitations à Jean-Paul et Marie-Françoise, leurs fils et leurs compagnes qui se sont investis pour la réussite de cette fête.
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 09:26
Cette année 2001 nous avions décidé Popaule et moi d'aller faire un tour en champagne et Lorraine afin de fouiner dans les archives à la recherche des nos ancêtres.  Nous sommes le samedi  19 août et en route vers ce pays  cher à maman! Le départ, dès le matin, commence bien par une journée ensoleillée. Nous roulons tranquillement afin de profiter des paysages. Je ne suis pas pressée lorsque je fais un long voyage. Je préfère me poser en un ou deux endroits avant d'atteindre mon but. Cette première étape nous voit donc arriver, en fin d'après-midi,  à Mende chez notre cousine Jacqueline.  La soirée passée en sa compagnie et celle de son mari Michel est très agréable.
Après une bonne nuit, la route défile à nouveau devant nous. C'est dimanche et l'autoroute sur laquelle nous roulons  est dégagée et nous avançons à une bonne cadence. Hélas tout à une fin et après le repas de midi je décide d'emprunter la nationale. L'idée n'est pas très bonne car nous trouvons travaux et embouteillages qui gênent notre progression.
Malgré ces péripéties, (entre autres un PV pour excès de vitesse) nous sommes aux portes de Chalons sous un violent orage. La maison que Philippe nous a aimablement prêtée est temporairement fermée et il faut nous résoudre à trouver un hôtel. Nous optons pour "Le pot d'étain" sur la place.
Le lendemain , dès 9 heures du matin, nous laissons la voiture près de l'hôtel et partons à pieds aux archives départementales qui ne sont pas très éloignées. Nous y passons la journée, et le soir nous allons chez Philippe à Fagnières prendre possession de l'appartement.
Les mardi et mercredi nous retournons aux archives. Nos recherches sont fructueuse et nos jambes enflées. Nous nous accordons une petite détente le mardi soir pour nous rendre à La Grange aux Bois revoir la maison qui appartenait à notre tante Lucie et oncle Marceau. La maison a été renovée. J'ai une forte envie de sonner mais Popaule me le déconseille. C'est dommage nous y avions passé quelques belles journées. Nous revenons sur Menou dire bonjour à notre tante Charlotte et cousin Bernard. Ils sont surpris et heureux de nous voir.
Les deux jours suivants la Meuse et les archives de Bar-le-Duc ont droit à notre visite. Au passage une petite halte à la mairie des Islettes pour obtenir les actes naissance de Popaule et Colette. La secrétaire est surprise de nous voir venir de Lourdes pour chercher ces actes. "Nous les envoyons par courrier nous dit-elle". Nous expliquons donc le pourquoi de notre visite et bavardons un moment. Bar-le-Duc est une jolie ville médiévale avec ruelles et côtes, en ce qui concerne la ville haute. Nous n'avons pas le temps de visiter c'est vraiment dommage.
Le samedi nous quittons la Marne et direction l'Alsace. Les vacances studieuses sont terminées et allons vers des vacances relax. Nous sommes contentes de nos recherches mais nous avons manqué de temps. Il faudra revenir une autre année.
Nous quittons donc Chalons pour nous rendre à Strasbourg via Sainte-Menehould, La Grange aux Bois, Les Islettes, Verdun, Metz et nous entrons en Alsace l'après-midi un peu perdues et surprises par les nombreux villages collés les uns aux autres et dont les noms se ressemblent.



Nous voici enfin à Geispolsheim et nous  agréablement surprises par l'accueil  chaleureux de nos hôtes. Il nous faut être très attentives pour comprendre quelques bribes de phrases prononcées dans un jargon qui n'est pas le notre. La dame est bien charmante mais  nous n'osons pas la faire répéter. C'est un dialogue de sourds, ou presque.
 Fruits, fleurs et rafraîchissements nous attendent  dans l'appartement en particulier un succulent cidre fait maison.
 La maison croule sous les fleurs et un verger verdoyant est à notre disposition.
Sitôt arrivées nous avons la visite de Patrice.
En sa compagnie nous allons faire les courses dans cette ville inconnue où les gens ont un peu de mal à nous comprendre. Nous aussi avons du mal à suivre leur accent. Il semblerait que nous ne parlons pas le même langage.  Nous mangeons tous les trois et prenons rendez-vous pour le lendemain

















Patrice vient nous chercher le dimanche dans la matinée, et en sa compagnie, nous prenons le tram pour Strasbourg centre. Strasbourg est à la fois une métropole régionale et capitale européenne. Elle a conservé dans ses murs et les campagnes qui l'entourent, tradition, typicité et modernité. On passe en quelques minutes d'une ville parsemée de monuments architecturaux exceptionnels, à des vieux quartiers remarquablement préservés. "Carrefour des routes" comme le signifie son nom, Strasbourg offre une alternative aux automobilistes grâce à son tram le plus moderne d'Europe. Elle est également championne de France de la "petite reine" avec un réseau cyclable de 300Km.
Notre première visite est pour la cathédrale Notre-Dame construite en grès rose des Vosges. Le choeur est de style roman et le nef gothique. Les sculptures gothiques de la façade commentent les évènements de la vie du christ.



Terminée en 1439, la flèche de la tour nord est la seule construite. A l'origine il y avait deux tours carrées comme à Notre-Dame de Paris. Puis l'espace entre les deux tours a été comblé. Le projet de la seconde flèche a plusieurs fois été évoqué mais jamais réalisé
Du côté nord de la cathédrale se trouve le portail Saint Laurent de style gothique tardif. Il est orné d'une statue du martyre du Saint mort sur un grill.
Dans le transept sud se trouve l'horloge astronomique. Des automates s'activent tous les jours à 12 heures 30.
Tout les quart d'heure,  il y a 4 âges  de vie: le premier quart heure c'est l'enfant qui fait le tour de l'horloge; le deuxième quart d'heure c'est l'homme jeune qui fait le tour; le troisième quart d'heure c'est l'homme mûr qui fait son tour et au dernier quart d'heure c'est le vieillard qui annonce sa mort et l'arrivée de l'enfant. Il est trop tard pour assister aux mouvements de l'horloge nous y reviendrons



Nou s nous sommes attardés sur la place de la cathédrale, grouillante de monde et d'animations diverses, afin de contempler les maisons typiques.La plus particulière est la maison Kammerzell. Âgée de 400 ans elle est classée monument historique, elle est devenue hôtel qui ne compte que 9 chambres assez ordinaires, mais où, parait-il, la table est excellente. Nous nous sommes contentés d'aller déguster une choucroute dans l'un de ces typiques restaurants qui fleurissent tout au long des rues, près de la cathédrale. La choucroute était délicieuse.
De l'autre côté de l'Ill, la rivière qui ceint cette ville, se trouve le quartier de "La petite France". Nous avons flâné dans son dédale de ruelles pavées, bordées de maisons à pans de bois des 14ème et 16ème siècles.


La promenade pédestre terminée, Patrice nous a promenées à Cronembourg. Cette ville est célèbre pour sa bière, mais ce qui nous intéressait c'était la visite du cimetière militaire, car c'est à cet endroit qu'avait été enseveli notre cousin François, après son décès en 1945 lors de son passage sur le Rhin à la poursuite des Allemands. Nous avons trouvé l'emplacement. C'est un cimetière très bien entretenu, bien que la plupart des soldats aient été ramenés près de leur famille. Nous étions assez émus dans ce lieu de calme et recueillement.


Le soir venu, après un bon repas pris dans l'appartement de Patrice, nous avons retrouvé le calme de notre gîte espérant passer une bonne nuit pour être en pleine forme le lendemain.
La journée est belle et , le petit déjeuner avalé, nous prenons la direction de Baggersée, laissons la voiture au parking et prenons le tram en direction du centre ville. Notre désir était de voir l'horloge astronomique en mouvement. Mal renseignées, nous n'avons pas trouvé la bonne entrée et de ce fait la visite a encore été manquée. Assez déçues mais friandes de spécialités alsaciennes, nous sommes allées déguster la tarte flambée et ler kugelhopf glacé, avant de visiter les palais Rohan et de faire le tour de Strasbourg en bateau sur l'Ill.
Le palais de Rohann situé au flanc sud de la cathédrale possède un portail concave où l'arrondi aboutit à deux pavillons, une cour rectangulaire, l'accès du logis par le pavillon d'angle et, à la place du jardin et précédent l'imposante façade, une terrasse au bord de l'Ill. Le château abrite le musée archéologique qui vous invite à découvrir plusieurs millénaires de l'histoire ancienne d'Alsace. Tous les objets présents dans les 21 salles sont de provenance régionale.
La promenade en bateau nous permet ensuite de reposer nos jambes. Le départ se fait devant le palais Rohan et nous glissons doucement au fil de l'eau. Les ponts couverts, le barrage Vauban, le passage de l'écluse, les universités défilent devant nos yeux jusqu'au site européen où nous faisons demi-tour. Le circuit terminé c'est le retour vers la maison car  Hélène,  qui elle aussi loge à Strasbourg, doit nous rendre visite après son travail.


Une matinée de repos, et après quelques courses faites dans le village, où nous sommes  très bien accueillies par les commerçants, nous nous dirigeons vers le massif vosgien et le Mont Sainte- Odile.

Avec ses paysages qui mèlent le vert sombre des sapinières, la rondeur de ses monts, la douceur de ses vallées, la massif vosgien incite au repos.


L'abbaye du mont Sainte-Odile fut fondée sur une hauteur abrupte en 680 par Odile, la fille d'Alaric duc d'Alsace. Depuis le néolithique ce promontoire élevé à 671 mètres de hauteur a été habité par les hommes. Des trouvailles archéologiques l'attestent. La vie de Sainte-Odile, religieuse alsacienne, écrite au 10ème siècle et en partie légendaire, en fait la fille du duc d'Alsace, chassée de la cour par son père à cause de sa cécité. Elle fut guérie en recevant le baptême.
La promenade autour des remparts est très agréable. La vue plonge sur la Forêt Noire à l'est et les Vosges à l'ouest.
Le monastère abrite quelques religieuses qui assument l'accueil des visiteurs. A l'extérieur de l'abbaye sont érigées deux chapelles aux peintures remarquables, et dans les jardins, où règne une atmosphère de sérénité, trône un cadran solaire géographique datant du 18ème siècle.

















C'est par une superbe route forestière dans les collines sous-vosgiennes que nous quittons le Mont Sainte-Odile. Nous suivons la route des vignobles pour nous rendre au château du Haut Koeinigsbourg. Cette route sinueuse et abrupte nous mène au pied du château. L' éperon rocheux, dressé sur un piton de 757 mètres, se trouvait à la croisée des routes du blé et du vin, du sel et de l'argent. Possession des Habsbourg, il résista plus d'un mois aux attaques des Suédois pendant la guerre de 30 ans, mais il finit par être pillé et incendié. En 1899, Sélestat offre ses ruines à l'empereur allemand Guillaume II (l'Alsace était allemande depuis 1871) qui le fait restaurer de 1900 à 1908. Par le traité de Versailles en 1919 la France devient propriétaire des biens de la couronne allemande et obtient le Haut Koeinigsbourg. Une impression de puissance s'en dégage, tant par son étendue, que par l'étagement des masses de granit rose.




Monter, descendre par des escaliers pas très accessibles n'est pas de tout repos mais la visite vaut bien nos efforts. A l'intérieur, dans la salle d'armes, sont présentées différentes hallebardes, épées, arbalètes et armures ainsi que la copie d'un imposant poêle en céramique vernissée verte, avec siège chauffant incorporé.
Les ouvertures de la monumentale tour sud offrent une merveilleuse vue sur les Vosges et la pleine. La plate-forme est équipée de canons montrant l'évolution de l'artillerie du 15ème au 18ème siècle.
La visite terminée, nous descendons tranquillement vers la plaine et Geispolsheim où Patrice vient nous chercher pour aller passer la soirée chez Hélène.

Les jours se suivent et se ressemblent : le matin repos et repas à la maison et l'après-midi excursion et promenade. Cette fois Popaule veut absolument voir le pont de l'Europe. Nous passons le pont sans y prendre garde et nous voilà en Allemagne à la recherche du pont fantôme. Par crainte de ne savoir retrouver notre route, la langue allemande nous étant complètement inconnue, nous reprenons la direction de Strasbourg. Le pont de l'Europe est tout simplement la partie d'autoroute, sur le Rhin, qui mène de la France vers l'Allemagne et vice versa.
Nous nous dirigeons ensuite vers les institutions européennes qui ne sont pas très loin. Nous entrons dans la cour du Parlement Européen, bâtiment aux courbes voluptueuses qui épousent les berges de l'Ill. Dans cet imposant palais de verre, les députés siègent une semaine par mois. De l'autre côté de l'Ill, face au Parlement Européen se trouve le Conseil de l'Europe où s'ouvre tous les ans la cession commune du Conseil des Ministres et de l'Assemblée Consultative.



Nous revenons au centre ville à la recherche du planétarium et nous nous sommes trouvées devant le jardin botanique que nous avons visité avant de traverser le campus universitaire. Nous avons eu beaucoup de difficultés pour trouver le planétarium. Il est caché dans une petite rue et nous sommes arrivées trop tard pour la visite.
Légèrement fatiguées, nous voulons regagner notre appartement mais nous nous perdons dans les rues de Strasbourg. Grâce à nos portables Patrice a pu nous récupérer et nous conduire chez nous.
Les deux jours suivants se passent dans le calme, enfin calme relatif car aller à Strasbourg courir les boutiques pour les achats de cadeaux n'est pas la meilleure manière de se relaxer.
Le samedi matin c'est le départ. Il pleut mais nous décidons de passer au coeur des Vosges. Nous avons encore un  petit pèlerinage à faire. Le Thillot, village où est décédé notre cousin Louis est notre but. La route est très agréable malgré le mauvais temps. A midi nous mengeons à Ramonchamp.
Après le repas c'est le descente vers le sud par la nationale  jusqu'à Beaume , ensuite l'autoroute jusqu'à Saint-Etienne. De nouveau la nationale par Firminy, Monistrol, Yssingeaux. C'est une belle et large route. Il ne pleut plus mais j'ai un petit problème car les pompes à essence sont rares et j'ai peur de tomber en panne. Heureusement je peux faire le plein avant d'arriver au Puy-en-Velay.  Là se sont d'autres soucis car il fait nuit et les hôtels sont complets. Enfin nous pouvons nous loger un peu en dehors du Puy sur une hauteur qui domine cette superbe ville. Puis c'est la dernière étape de notre voyage: Le Puy, Mende, Albi, Toulouse et enfin les Pyrénées.



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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 08:50
C'est  du 7 au 11 novembre 1999 que je fis un bref séjour à Paris en compagnie de ma petite fille Virginie. Ce n'est pas la meilleure époque car les jours sont courts et la luminosité assez faible. Toutefois, fatiguées mais ravies nous avons découvert des monuments et lieux splendides. Donc dès notre arrivée, nous sommes parties à l'aventure dans les rues de la capitale. Le soleil brillait mais le fond de l'air était assez frais.


Nos pas nous ont menées devant l'opéra, superbe dans la lumière de midi. Sa construction fut décidée par Napoléon III et exécutée par le baron Haussman, sur le projet d'un jeune architecte Charles Garnier qui remporta le concours en 1860. Le chantier dura 15 ans et fut inauguré par le Président de la République Mac-Mahon le 15 janvier 1875.
L'architecture chargée d'ornements baroques demeure le symbole du style de Napoléon III. Les grands travaux de rénovation qui furent entrepris en 1994 dureront jusqu'en 2001.

Sur notre lancée nous sommes arrivées devant l'église de la Madeleine. Cette constructions parisienne fut commencée  en 1764 par Contant d'Ivry, continuée pat Guillaume Couture en 1777, transformée à partir de 1806 par Pierre Vignon sur le modèle d'un temple Grec.

Après un peu de repos à l'hôtel et pour faire l'apprentissage du métro, nous décidons de nous rendre chez nos cousins Odette et Robert qui habitent la banlieue est de Paris. Robert nous attendait devant l'église Pantin. Une promenade en voiture dans leur charmante ville, les nouvelles apportées et reçues de  toute la famille, le thé et gâteaux dégustés en leur compagnie et nous rentrons nous reposer car demain une dure journée attend Virginie qui doit se rendre à Levallois-Perret pour un entretien.
Le lendemain, le métro nous mène sans encombre à Levallois-Perret. Je laisse Virgine   et je me promène le long des quais. Il pleut légèrement et la matinée me semble bien longue car il n'y a rien à visiter dans cette ville aux nombreuses industries et grands ensembles bancaires.




L'après-midi  nous voit devant le Louvre, cette forteresse édifiée par Philippe Auguste au 13ème siècle, palais de la Renaissance sous François 1er, convertie en musée en 1793. Le musée est organisé de façon géographique selon trois ailes: Denon, Sully et Richelieu. Depuis 1993, le Louvre est le plus grand musée du monde et ne cesse d'offrir de nouvelles salles aux visiteurs. L'origine du mot "Louvre" vient sans doute de "lupara" chenil pour la chasse au loup.
Nous entrons dans le palais par la grande cour plusieurs fois remaniée, devenue enfin la Cour Carrée.
Au delà de la Cour Carrée, dans la cour Napoléon, se dresse la Pyramide, de 35 mètres de côté sur 21 mètres de haut. Elle est composée de 666 losanges de verre.
Jugée scandaleuse et incongrue, elle est devenue le symbole du musée et monument témoin de l'architecture du 20ème siècle.
Au pied de la pyramide la vue s'étend jusqu'à l'arc de Triomphe.













Quelques marches à descendre et c'est le jardin du Carrousel. Importés d'Italie, les Carrousels accompagnés de fanfares, choeurs mêlés de danses allégoriques avaient lieu à l'occasion d'un évènement mémorable ou en l'honneur de dames.

Le plus célèbre fut
donné pour Melle de Lavallière sur la place des Tuileries qui devint place du Carrousel et où se trouve l'arc de triomphe du même nom.



Il ne fait
pas très beau et la nuit commence à tomber lorsque nous arrivons près de l'obélisque de la Concorde, après avoir flâné dans les allées du jardin des Tuileries encore embaumées des senteurs de l'automne.
L'obélisque a été offert à la France en 1828, par Méhémet Ali vice-roi d'Egypte, sur les conseils de Champollion. Il a fallu 8 ans pour la transporter à Paris. Ramsès l'avait fait construire devant son tombeau de Louxor.  Après bien des péripéties elle a été érigée place de la Concorde le 25 octobre 1836. Le pyramidion (objet de culte, symbole du rayon solaire chez les égyptiens) a été recouvert d'une chape de bronze doré le 14 mai 1998. Comme la plupart des obélisques celui de la Concorde est gravé de hiéroglyphes.


Sur les Champs Elysées la lumière diminue encore et nous apercevons à peine le Grand Palais ce monument construit en 1900 à l'occasion de l'exposition universelle. Il abrite le Palais de la découverte, ce palais qui offre une approche des sciences pour tous au travers d'exposés, d'ateliers et de grandes expositions.  Après le rond-point des Champs Elysées il fait nuit noire et la pluie tombe dru. J'ai du mal à mettre un pied devant l'autre. Nous nous engouffrons dans une bouche de métro via l'hôtel. Un bon bain , une longue nuit et Paris à demain. Demain il fera jour.
Le lendemain matin nous sommes en pleine forme et partons à l'assaut du musée d'Orsay. Nous traversons la Seine sur le pont de la Concorde et nous nous trouvons devant le Palais Bourbon.

Le Palais Bourbon abrite l'Assemblée nationale. Il abrite également une billiothèque dont le fond fut constitué à partir des biens confisqués chez les aristocrates émigrés. Parmi ses richesses les minutes du procès de Jeanne d'Arc.
La bibliothèque a été décorée au XIXe siècle par Eugène Delacroix. Le peintre y a incarné, en cinq coupoles et une vingtaine de pendentifs, la Science, la Philosophie, la Législation, la Théologie et la Poésie, représentées dans des scènes allégoriques chaudes en couleurs.

Après une visite de trois heures au musée d'Orsay nous reprenons la route le long des quais en direction des Invalides. Au passage nous admirons le superbe pont Alexandre III.


L'Hôtel des Invalides est précédé d'une vaste esplanade. Construit entre 1671 et 1706 sous le règne de Louis XIV il a d'abord été un logement pouvant accuillir 6000 vétérans de guerre. Le bâtiment principal présente une façade de 200 mètres de large.

Derrière la Cour d'Honneur se trouve l'église St-Louis. 
Le dôme de l'église est coiffé d'une vaste coupole mesurant 56 mètres de largeur et 107 mètres de hauteur.
Sous le dôme repose le tombeau de Napoléon achevé en 1861. Il est entouré de 12 sculptures représentant les victoires.
D
ans la crypte  sont également enterrés plusieurs maréchaux de France. Voici le tombeau de Lyautey.














La visite terminée nous nous rendons à Pigalle. Le car de Montmarte nous dépose à la place du Tertre où les peintres sont légion. Du haut des marches de la butte on domine la ville et on peut chanter "Quand on voit Paris d'en haut."



Le mercredi le temps est toujours maussade et nous décidons de faire une croisière sur la Seine et le canal Saint-Martin. Nous voguons doucement au fil de l'eau et nous pouvons admirer les immeubles et monuments qui bordent les rives: le pont des Arts avec Frédéric Mistral à l'honneur. La Conciergerie, actuel palais de Justice, se dessine à nos yeux alors que nous longeons l'île de la cité du côté du quai des orfèvres. Cette ancienne résidence royale devint prison en 1392. Les Armagnacs y furent massacrés en 1718 et Marie-Antoinette, Charlotte Corday, Danton, Robespierre, Lavoisier y furent
 emprisonnés.




Notre Dame de Paris apparaît ensuit
e. Le monument s'élève sur l'emplacement de deux sanctuaires successifs. En 1163, l'évêque de Paris décide de les remplacer par un édifice plus vaste. Dans le second quart du 13ème siècle la façade occidentale et les tours étaient terminées.


Après l'île Saint-Louis nous pénétrons dans le canal Saint-Martin cette étonnante voie d'eau auréolée de passerelles romantiques. Il faut passer 9 écluses pour parvenir au bassin de la Vilette. L'entrée de la voûte souterraine du canal est longue de 2 Km et mène de l'opéra Bastille à la place de la République. Nous franchissons l'écluse du Temple  ci-dessous en photo avant de parvenir à celle des Recollets où l'atmosphère est au rendez-vous, celle qu'évoque le souvenir d'Arletty sur la passerelle de "l'hôtel du Nord".


Arrivées à la Vilette nous avons franchi en une demi-journée, deux siècles à 6 Km heure. Nous sommes en l'an 2000, la cité des sciences. La cité des sciences est un musée pas comme les autres qui propose un voyage ludique et sensoriel à la découverte des avancées du 21ème siècle, avec sa Géode, tourbillon d'images sur un écran géant de 1000m2.


















Le jeudi 11 novembre c'est le retour vers les Pyrénées. La journée se présente encore mouvementée : quitter l'hôtel, traverser Paris en métro et cette fois encombrées de nos bagages, prendre le car pour nous rendre chez Odette où nous sommes invitées.
Après le repas se sont les adieux à l'église de Pantin et à nouveau le métro, RER, Orlybus. Enfin l'aéroport où nous pouvons prendre un moment de détente avant de monter dans l'avion pour un retour qui fut rapide grâce à nos mots croisés avec lesquels nous avons bien ri.

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