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  • : Le blog de Fafane
  • : Le blog de Fafane vous raconte en images quelques voyages et petites escapades en France et à l'étranger ainsi que divers sujets comme bouts de vie, recettes et poésie.
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 00:00

La visite du château de Linderhof  terminée nous prenons la direction d'Oberammergau, commune de Haute-Bavière où nous sommes attendus pour le repas.


Les façades peintes de ce petit  village d'artisans et de sculpteurs sur bois lui donnent un caractère particulier. Les maisons et devantures des boutiques sont richement parées de fresques peintes, aux thèmes variés.

















Dès le 18ème siècle les citoyens et agriculteurs aisés ont fait décorer leurs façades.



Les peintures sont réalisées selon la technique de la fresque sur le crépi calcaire frais, de sorte que les couleurs pénètrent dans le mortier encore humide. Elles durent ainsi plus longtemps.





















Dans l'après-midi
nous profitons d'un moment libre pour visitet la ville et surtout pour trouver une pharmacie car Popaule souffre de sa jambe.  Pas facile lorsqu'on se trouve en pays étranger et qu'on ne connait pas le moindre mot de la langue. Heureusement une de nos compagnes de route est alsacienne et de ce fait elle peut l'aider.


La courte pause terminée nous reprenons la direction du Tyrol, avec toutefois encore une petite halte pour visiter la basilique d'Ettal à quelques 10 Km d'Oberammergau. (Popaule reste dans le car). Par sa forme originelle gothique et sa restauration baroque l'église d'Ettal est incomparable.




L'abbaye d'Ettal a l'originalité d'avoir été conçue pour abriter une vingtaine de moines, mais aussi douze chevaliers et leurs familles qui remplissaient  un rôle de gardiens des lieux et se chargeaient de faire prospérer la propriété.




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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 18:46

Lundi 16 septembre 2002. Une fois encore le lever est très tôt le matin car nous partons visiter  la plus modeste des constructions fantastiques de Louis II de Bavière, le château de Linderhof appelé aussi «villa royale ».

 


Situé dans la vallée du Graswang, c’est le plus petit des trois édifices construits durant son règne et c’est le seul qui fut achevé de son vivant. Le petit pavillon de chasse édifié par son père Maximilien II,  fut transformé en petit palais et devint par la suite le lieu de résidence préféré de Louis II où il aimait se réfugier en solitaire.

 

 

Le château est fortement inspiré par celui de Versailles.


Au point de vue architectural il parait évident que le château de Linderhof ait été inspiré du Petit Trianon. Des grandes fenêtres éclairent la façade ornée de nombreuses sculptures.


Sur le fronton une statue en zinc fondu représente Atlas supportant le monde.

 



L’intérieur du château est richement décoré de rococo bavarois avec boiseries sculptées et stuc blanc et or. A vrai dire les ornements sont  même trop chargés  avec ses lustres, dorures et grands miroirs.



 



Dès notre entrée nous sommes accueillis  par la statue équestre en bronze de Louis XIV réplique de celle de la place Vendôme à Paris car les deux hommes qu’il admirait le plus étaient Louis XIV et Wagner. Malheureusement il est interdit de prendre des photos et nous continuons la visite de l’étage par un escalier double qui mène dans les appartements.

Nous découvrons ainsi, la chambre de musique, la salle des audiences, la chambre du roi (la plus grande pièce du château la salle à manger, les cabinets rose et bleu. Toutes ces pièces sont richement décorées et on peut admirer les tissus des Gobelins et les lustres en cristal de Bohême.

Le cabinet rose remplissait à l'origine les fonctions de cabinet de toilette du roi. Les pastels d'Albert Gräfle, dans d'élégants cadres rococo, représentent des personnalités de la cour de France du 18ème siècle, ainsi le portrait du duc César Gabriel de Choiseul.

 



 

Nous sortons du château pour nous diriger vers les jardins. Le parc s’inscrit dans le site naturel d’un paysage de montagne escarpé, un cadre montagnard d’une grande beauté. Il est conçu en respectant les formes naturelles du terrain.

 

 



















Cet ensemble utilise les nombreuses pentes, des bassins, cascades et jardins en terrasse y sont aménagés ainsi qu’un jardin à la française.





Le jardin monte en terrasses et du  haut la vue est superbe.
Dans le grand bassin devant le château, du groupe doré de la déesse Flore, jaillit un jet d’eau  qui monte à 30 mètres de hauteur. Ce jet fonctionne chaque demi-heure.

 


Derrière le château  une cascade bordée d’allée en berceau, formée de 30 gradins de marbre, se jette dans un bassin orné d’un groupe de Neptune. Ce monument est tiré d’après un modèle de Versailles.

 


Nous n'avons pas le courage de gravir le chemin qui mène à la grotte de Vénus et c'est dommage. De toute manière la visite se termine et après le rappel des troupes  nous prenons la direction de Oberammergau où nous attend le repas de midi.


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Oberammergau & Ettal (Bavière)                                                                                                                                                                             


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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 00:00
Départ de Soumoulou dans la nuit du samedi 14 septembre 2002 à 2 heures 30. Un petit bus cahotant nous mène en direction de Bordeaux via Salies-de-Bearn et Castets. (Pour la petite histoire,en montant dans le bus, Popaule a fait une petite chute qui lui a écorché la jambe ce qui va la gêner durant  tout le voyage). Nous faisons connaissance avec d'autres personnes qui comme nous se rendent au Tyrol. A Bordeaux nouveaux arrivants et changement de car pour un autobus  grand tourisme et route vers Angoulême, Limoges, Montluçon où nous prenons notre repas de midi au restaurant Campanile. Après le repas nous continuons notre route et arrivons enfin à Offermont,  aux portes de Belfort pour y passer la nuit.
Dimanche 15 lever à 6heures 30, déjeuner et départ vers l'Autriche. Nous longeons le lac de Contance et notre charmant chauffeur nous fait faire un passage rapide à Vaduz, capitale du Liechtenstein. Ensuite nous passons le col de l'albergpa (1795 mètres) sous une pluie fine et, de ce fait, nous ne pouvons jouir de la beauté du paysage.
En fin d'après-midi nous entrons dans la provine du Tyrol, région touristique mondialement réputée pour ses paysages de haute montagne, ses forêts et ses pittoresques chalets tyroliens.


A deux pas de l'autoroute se trouve l'église Saint Charles de Volders et son monastère des servites. Par chance le soleil est de retour et nous pouvons  admirer à loisir cette charmante église. Entourée d'un paysage montagneux fascinant, elle saute aux yeux des passants par son extérieur fantastique, et dresse ses murs rouges et blancs autour d'une rotonde centrale.Dotée d'une coupole et de tour arrondie, elle rappelle le style oriental.



Nous avons le temps de contempler les peintures intérieures aux couleurs fraîches et au décor doré. En entrant dans l'église nous sommes fascinés par la grande fresque du plafond où se trouve réalisée la glorification du patron de l'église. Ainsi le peintre a perpétué les épisodes les plus importants de la vie de Saint-Charles









C'est à ses fresques que l'église doit sa place de premier rang parmi les églises du Tyrol.  Celles du maître-autel représentent la naissance de Saint-Charles. Le tabernacle baroque  est accompagné de deux statues  figurant Sainte-Gertrude et Saint-Michel.


A droite et à gauche du maitre-autel se trouvent deux chapelles, celle de la Mère Douloureuse et celle de Sainte Anne  dont vous voyez la photo ci-jointe.



                



Nous arrivons sur le lieu de notre séjour  vers 18 heures. L'hôtel pension Sonnhof  est implanté dans le village de Wiesing, paisible village de vacances à vocation familiale situé au coeur du Tyrol sur le route du lac  Achensee à l'entrée de la plaine du Zillertal.

 

 




 

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Le château de Linderhof (Bavière)



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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 00:00

 

Notre voyage en Italie tire à sa fin et nous quittons la Campanie, son littoral accidenté mais magnifique, ses saveurs de la mer, sa plaine volcanique où s’élève Pompéi, Capri élégante et paisible,  pour retrouver la Toscane et faire une halte à Pise.

Pise célèbre dans le monde entier grâce à sa Tour Penchée s’étend sur les deux rives du fleuve Arno et conserve un riche patrimoine culturel. Une fois encore, le peu de temps alloué à la visite ne nous permet pas de découvrir le caractère de la ville, ses rues et ses places. Nous traversons Pise en bus urbain qui nous dépose tout près de la Place des Miracles.

 

















La surprise est grande lorsque vous franchissez la porte magique de Santa Maria et que vous vous retrouvez, au-delà de l’enceinte des murs médiévaux, sur la Place des Miracles. Vous êtes alors éblouis par cette vision du  blanc étincelant du marbre contrastant sur le vert éclatant du pré, et le bleu du ciel .Les chefs d’œuvre de Pise sont là : la masse cylindrique du Baptistère dont la grande coupole se dresse vers le ciel, le joyau blanc de la Cathédrale de marbre et la robuste Tour Penchée.



 


Le baptistère dédié à Saint Jean Baptiste  est le plus grand baptistère d’Italie. Cette grandiose construction circulaire de 107 mètres de circonférence, est avec la statue qui la surmonte plus haute que la Tour Penchée.



La Cathédrale est en forme de croix latine. Les arcades aveugles sont décorées de marqueteries en marbre. A la croisée des bras s’élève la coupole dont l’élan est atténué par de légères dentelles de marbre. La façade est magnifique avec ses nombreuses colonnades et ses incrustations.

 


L’attrait principal de la visite de Pise est sa Tour Penchée. C’est un campanile de style roman composé de huit étages. Entre chaque étage des colonnes de marbre blanc de Carrare servent de support et on peut voir de nombreuses sculptures. La tour est creuse et entre les deux cylindres de pierres concentriques , court un escalier en colimaçon de 293 marches qui permet d’atteindre le sommet. C’est une des sept merveilles du monde.

Après quelques achats de souvenirs  aux boutiques qui foisonnent le long de la place, nous reprenons la route vers la France. Le voyage est pratiquement terminé.


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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 00:00
A quelques kilomètres de Naples, construite au pied du Vésuve, Pompéi ville florissante  détruite par le réveil du volcan le 24 août de l'an 79, est envahie tout au long de l'année par bon nombre de visiteurs amoureux de vielles pierres et vestiges romains.




Une rampe pavée, abrupte mène à la Porte Marine, une des entrées de la ville.
Deux couloirs permettaient d'accéder à  la cité, un pour les piétons l'autre pour les charrettes et les animaux.
En franchissant cette porte vous êtes envahis par une grande émotion à la pensée de découvrir  les merveilles qui se cachent derrière.
Contempler le Forum, les théâtres et temples, marcher dans les rues entrer dans les maisons vous permet d'imaginer la vie et l'animation de la ville. Le site est très vaste et il faudrait bien plus d'une demi-journée pour le visiter en entier. Nous nous contentons donc d'une  petite partie mais cela nous suffit car la visite est assez fatigante sous le soleil de plomb.




















La Porte Marine franchie vous vous trouvez sur le Forum, place rectangulaire et place  principale du centre de la ville où  la population se rassemblait. La circulation des chars y était interdite. Les pierres en escaliers permettaient le passage des piétons et interdisaient bétail et charrettes.



Tout autour du Forum se trouvaient la Basilique, le Te mple Vespasien, le Macellum (marché), le sanctuaire des lares publics, le temple de Jupiter, les Greniers et le temple d'Apollon. Le reste de la place était occupé par des magasins.



La Basilique, construction à deux étages, édifice public le plus fréquenté  fai sait  fonction  de marché couvert et d'administration de la justice. Des colonnes massives le long de la nef supportait le toit.

Dans le fond se dresse le Tribunal podium à étage supporté par deux sortes de colonnes (ioniques et corinthiennes)  Il accueillait les magistrats romains. Le socle placé devant le Tribunal supportait peut-être la statue de l'empereur Auguste.

Le Macellum est un ensemble construit pour le marché couvert. Il comportait de grands magasins de vente donnant aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.







 

Le temple de Vespasien est un ensemble modeste. Au centre de la cour est érigé un autel en marbre dont les faces sont décorées de sculptures. Sur la face principale on peut encore voir la scène du sacrifice d'un taureau.

 

 

Le Grenier est un édifice couvert  qui servait de magasin et marché aux légumes. Actuellement il sert de dépôt de matériel. On y a aussi déposé des calques des victimes de l'éruption.

 

 



Les rues à hauts trottoirs sont parfois pourvues de passages piétonniers, de gros blocs de pierre qui permettaient de passer à sec lors des grandes pluies mais n'enpéchaient pas le passage de nombreuses charrettes.

La rue de l'Abondance était la principale artère de la ville qu'elle traversait dans toute sa longueur. Tout au long se succédaient les boutiques, teinturerie, boulangerie, auberge, cabaret et  lupanar.

 

 


 


 

 































Les thermes du Forum ont toutes les caractéristiques des thermes romains (vestiaire, bain à eau froide(frigidarium), bain à eau tiède (trépidarium) et eau chaude(calidarium). La section de chauffage placée au centre séparait l'espace des femmes de celui des hommes. Les voutes étaient décorées de très beaux stucs ainsi qu'en témoigne la photo du trépidarium.

 



La maison des Vettii était la maison de deux riches marchands. C'est une des plus belles  maisons. Le jardin intérieur a pu être reconstitué grâce aux empreintes de racines laissées dans la terre. Les parois du péristyle sont ornées de nombreuses fresques témoignage de la peinture antique.

 

 



 

 

 






























Une autre maison, la maison du Faune est tout aussi remarquable par la finesse et la sobriété de ses peintures, la beauté de ses mosaïques.  Sur le trottoir devant l'entrée le visiteur était accueilli par le salut (avé) en mosaïque.

 

 


 

Le temple d'Apollon, dieu Grec de la lumière, des Arts et de la Divination, se rouve dans un espace clos sur trois côtés. Le temple s'élève sur un podium. On y accède par un escalier.  Devant le temple se trouve un autel et près des marches une colonne surmontée d'un cadran solaire.

 

 


























On voit encore, adossées aux colonnes une très belle statue d'Apollon et de l'autre côté le buste de sa soeur Diane. Tous deux lancent des flèches comme un défi entre dieux.

 

C'est la fin de la visite et nous quittons Pompéi bien fatigués mais enchantés. 


Si nous sommes émus par le drame de l'an 79 nous sommes émerveillés par la beauté de l'architecture,des peintures, l'organisation de la ville qui n'avait rien à envier à notre vie actuelle.

 

 

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 00:00
Dès huit heures, le matin du cinquième jour de notre voyage italien, nous prenons la direction de la côte amalfitaine.
Cette côte accidentée nous offre un panorama inoubliable avec ses villages dont les habitations suspendues sur les flancs de la montagne semblent se soutenir entre elles, ses à-pic rocheux sur une route sinueuse, étroite, à sens unique, où quelques rares aires de repos sont aménagées afin de pouvoir se poser quelques instants pour contempler la mer d'un bleu intense et faire quelques achats aux boutiques installées sur les bas-côtés.


Num-riser0073.jpg




Avant de continuer notre route vers Pompéï, nous nous arrêtons à Amalfi, ancienne République marine. Nous prenons le temps de visiter sa cathédrale et d'admirer le dôme à la beauté particulière.



Il est l'heure du repas lorsque nous arrivons à Pompéï et nous allons nous restaurer avant de visiter les ruines de la ville anéantie.

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 00:00
Comme le dit la chanson "Capri c'est fini, je ne crois pas que j'y retournerai un jour", mais  je suis bien contente d'avoir visité cette île magnifique. Après le petit déjeuner du quatrième jour de notre voyage en Italie  nous quittons Vico Equense, lieu de notre halte pour trois nuits. Ce petit village perché sur la falaise domine la baie de Naples, Sorrente et Capri. Nous prenons la direction de Sorrente petite ville de Campanie  célèbre pour ses falaises, ses pentes escarpées qui surplombent l'eau turquoise de la baie.
Nous traversons la ville en minibus, dans une épopée fantastique, pour atteindre le port afin de traverser vers l'île de Capri. La mer est belle et calme et la traversée très agréable.



Capri, dans la baie de Naples, est une île longue de 6 km pour 3 km de large. Ses falaises hautes de 274 mètres dominent la mer. L'île est partagée en deux villes : Capri, et Anacapri bâtie sur le roc à 585mètres.  Capri est en bordure de mer, Anacapri sur la montagne.
L'île est célèbre dans le monde entier, sa principale richesse étant le secteur touristique.

Depuis Sorrente on arrive à Capri en débarquant à Marina Grande.  Pour parvenir sur les hauteurs d'Anacapri il y a l'escalier phénicien qui part directement du port mais nous optons pour l'ascension en bus, qui est beaucoup moins fatigante.



Axel Munthe, (médecin et écrivain suédois) conquis par la beauté de l'île,construisit à Anacapri une demeure, la villa "San Michele" véritable musée que nous visitons ainsi que le merveilleux jardin qui l'entoure.

Le bâtiment est érigé en différents niveaux. Nous parcourons les pièces en admirant les  meubles et objets exposés avant de traverser la loggia, les pergolas et jardins offrant des vues panoramiques sur la ville de Capri, avant d'atteindre une sorte de chapelle dominant le  golfe de Naples où se trouve un superbe sphinx de granit. La légende veut que si on pose la main droite sur la fesse gauche le souhait auquel on aura pensé sera réalisé.















 

 

 


 

 

 





N
otre promenade à Anacapri se poursuit avec la dégustation du limoncello ce nectar à la couleur d'or. Le limoncello se déguste bien glacé en apéritif et peut également agrémenter une crème glacée ou une macédoine de fruits.

Ensuite c'est la descente vers Capri et nous dégustons une glace sur la Piazzetta. Cette place est le centre de la ville point de départ des magasins de luxe, des boutiques de souvenirs et promenades. Les terrasses des cafés y sont remplies de monde.
























Notre guide italien nous propose une promenade en bateau autour de l'île. Nous acceptons avec joie car  de la mer on peut mieux admirer les côtes avec ses falaises percées de merveilleuses grottes où sous l'eau paraissent parfois quelques coraux, et ses rochers aux formes fantastiques.




 


 














Outre les grottes aux reflets chageants nous passons devant le Faraglioni ces trois blocs de roches qui ont survécu aux glissements de terrains

 

 

 

 

Implantée sur la falaise abrupte on peut voir la villa Malaparte ce parallélépipède rouge au toit blanc. L'accès à la propriété est possible par la mer grâce à un escalier taillé dans le roc ou à pied depuis Capri.

Mais il est l'heure de reprendre le bateau pour le retour vers Sorrente. Pour la petite histoire, sur le chemin vers notre point de ralliement, nous avons distancé notre couple de retraités qui s'est perdu et a du prendre un autre bateau. Plus de peur que de mal, dès le retour à l'hôtel nous avons fêté leurs noces d'or avec un délicieux gâteau.

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 00:00
La visite de la cité du Vatican est au programme du troisième jour de notre voyage en Italie. Nous quittons l'hôtel Sabina de Magliano Sabina, où nous avons passé la nuit,  et prenons la direction de Rome. La capitale italienne n'est pas très éloignée, mais un périphérique encombré nous fait perdre beaucoup de temps.




Rome est une mine incomparable de monuments datant de toutes les époques ; Le Colisée inauguré en 80 après J.C, le Forum romain, les thermes de Carcalla, le château Saint Ange, la fontaine de Trévi oeuvre baroque du 18ème siècle, et tant d'autres.

Aux portes de Rome   il faut descendre du car et continuer notre route à pied car les cars de tourisme sont interdits dans la ville. Nous sommes déçues,  nous n'avons même pas aperçu la moindre de ces richesses, notre but étant la cité du Vatican.

La cité  du Vatican est une enclave romaine entourée de murs datant du moyen Âge et de la Renaissance. L'état de la cité est le plus petit État indépendant du monde, tant par sa superficie que par son nombre d'habitants.















Après avoir parcouru une longue route au milieu de vieux quartiers, on accède à la place Saint Pierre.  La place Saint Pierre est impressionnante et majestueuse. Les deux grandes colonnades en arc de cercle semblent nous tendre les bras. Au centre s'élève l'obélisque provenant de l'ancien cirque de Caligula. Des colonnes doriques et statues de saints complètent cet imposant ensemble.




Pour accéder à la Basilique il faut gravir un bel escalier blanc encadré de part et d'autre des statues de Pierre et Paul. A l'étage, une rangée de neuf loges dont la centrale est celle des "Bénédictions papales". C'est de cette même loge que le pape donne la bénédiction "Urbi et Orbi" lors des fêtes religieuses. Les statues du Christ et des apôtres surmontent l'édifice.




Du côté droit de la place on peut voir les appartements du pape lorsqu'il est à Rome.








La basilique est accessible par cinq portes. Notre guide nous fait les dernières recommandations avant d'y pénétrer: restez en groupe, ne vous éloignez pas, surveillez vos sacs. Recommandations nécessaires car dès l'entrée nous prenons un véritable bain de foule. Pour ma part je m'applique à suivre la petite marionnette brandie à bout de bras par notre minuscule guide.








Nous prenons à droite et nous nous
trouvons derrière la porte Sainte. Cette porte ne peut être ouverte que par le pape pour marquer le début et la fin d'une année sainte. Elle est murée à l'intérieur.







La première chapelle abrite la Piéta de Michel Ange taillée dans un seul bloc de marbre. Je prend une photo assez difficilement  car on ne peut approcher, je me retourne est c'est là que se produit le choc de la journée : ma soeur a disparu.



Pendant que nous la cherchions dans toute la basilique elle visitait tranquillement au gré de sa fantaisie n'appréciant pas les explications de notre, pas toute jeune, guide.
















De nombreuses sculptures et décorations artistiques  ornent la basilique longue de 186 mètres, ainsi que de nombreux monuments funéraires, en particulier le tombeau d'Alexandre VII érigé par Le Bernin. Le pontife est représenté agenouillé, absorbé par une prière qu'interrompt l'arrivée de la Mort. Celle-ci, macabre squelette, surgit de dessous un linceul la tête voilée pour rappeler qu'elle frappe indistinctement petits et grands, jeunes et vieux.






Nous accédons ensuite aux grottes vaticanes par l'entrée intérieure de la basilique. Dans ces grottes, ou crypte, sont enterrés de nombreux papes. En plus du tombeau de Saint Pierre, ce complexe s'ouvre sur des chapelles dédiées à des saints et les tombes de rois et reines.



Nous quittons la crypte vaticane par le passage extérieur et nous pouvons nous attarder devant la garde suisse pontificale. Cette force militaire chargée de la sécurité du pape est la dernière Garde suisse encore existante.



















La matinée est nécessaire pour la visite de seulement la Basilique du Vatican. Visite fatigante ; trop de piétinements et trop de monde de tous pays. Un regret, nous sommes passées à côté du musée et de la chapelle sixtine.

Après le kilomètage à pied du matin, celui de midi pour aller manger, nous manquons de courage pour regagner notre car, et avec trois autres personnes aussi lasses que nous, nous prenons un taxi ce qui nous permet de voir au passage le château Saint Ange.
Nous avons encore une longue route à faire en direction de des environs de Naples. Nous arrivons à Vico Equense vers 20 heures.



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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 00:00
L'année 2001 nous vit ma soeur et moi faire un petit séjour en Italie. Nous n'avions jamais eu le plaisir de visiter ce pays pourtant voisin du notre et nous désirions connaître les sites et musées dont les beautés nous étaient racontées;  Florence, Rome ville éternelle, , Pise et sa tour penchée, Capri et surtout Pompéi  la ville engloutie sous les cendres du Vésuve. Nous avons dont opté pour un voyage organisé en forme de circuit qui nous mènerait de ville en ville.
Lors de notre départ de Lourdes en minibus dès quatre heures du matin nous étions en pleine forme. Après une attente de 1/2 heure  devant la gare de Tarbes nous sommes montées dans un car venant de Bayonne
avant de changer encore de véhicule à Montpellier,une partie des voyageurs se dirigeant vers Venise l'autre, dont nous-mêmes, vers l'Italiedu Sud. Avec tous ces changements  et le réveil à l'aube la forme commence légèrement à baisser.

















La route que nous empruntons est très agréable jusqu'à Monaco que nous surplombons. Une dernière pause avant de franchir la frontière italienne nous permet d'admirer le paysage sans toutefois apercevoir le Rocher qui nous est caché. Nous passons la frontière  à 17heures25. Le trajet, dont la longueur et la fatigue commencent à peser lourdement, se poursuit par une kyrielle de tunnels pas très agréables. Il est 21heures 45 lorsque nous arrivons enfin à l'hôtel après 18 heures de route.
Le périple de notre voyage étant assez long je vais vous  aujourd'hui commencer par la visite de Florence notre première étape.

Comme dit notre guide, voyage ne veut pas dire vacances, et nous nous levons à 6h 45 afin de visiter Florence, cette ville de Toscane au pied de la chaîne des Apennens, dont les origines remontent à l'époque Etrusque. Capitale mondiale des amoureux de l'art , Florence a enfanté le courant de la Renaissance et en a conservé les plus beaux exemples.
















Une esplanade panoramique  conçue au cours des années 60 du 19ème siècle nous permet de  découvrir une immense vue sur Florence est ses collines environnantes.  On peut ainsi apercevoir le Palais de la Signora, la cathédrale et son dôme, l'église Santa Croce qui renferme les monuments funéraires de Michel Ange, Galilée et Dante.



Au centre de la place domine un monument élevé en 1875 à la gloire de Michel Ange. Revenues dans le bas de la ville nous commençons une longue promenade à pied.






La cathédrale Santa Maria del Fiore, commencée en 1294 s'élève au-dessus d'une église plus ancienne dont elle englobe les simples structures et les deux campaniles. Elle est dotée d'une structure gothique décorée de marbres polychromes rouges, verts et blancs, en symbole de Foi, Espérance et Charité. Nous devons nous contenter de contempler les extérieurs car c'est dimanche et les visites des églises sont interdites ce jour-là.




Le Dôme construit par Brunelleschi après un concours lancé en 1418, est considéré comme le plus haut fait d'ingéniosité de la Renaissance. Pour la première fois une coupole est construite sans échafaudage de bois. Son diamètre est de 39 mètres pour une hauteur de 91 mètres. Il est coiffé d'une lanterne de 16 mètres.




Tout près se dresse le Campanile élancé, élégant dont le premier étage est décoré de marbres polychromes et de précieux ajours. Haut de 82 mètres il est un des plus beaux campanile d'Italie.





Également décoré de marbres polychromes, le  Baptista
ire que Dante appelait "mon beau Saint Jean", ouvre par trois portes de bronze orientées d'après les points cardinaux.










La porte Es
t "porte du paradis" est composée de 10  panneaux représentant l'ancien Testament. C'est un travail de sculpture et ciselure de toute beauté. Sa réalisation par Lorenzo Ghiberti et ses fils dura 27 années.








Nous continuons notre route et passons devant le musée des Offices, je dis bien passons car le musée est également fermé le dimanche. C'est bien dommage car il contient une des plus grandes collections d'art de tous les temps. Du haut de ses 4 siècles d'histoire il est le plus vieux musée du monde.

L'église Orsanmichèle nous tend les bras nous pouvons y pénétrer et profiter de sa fraîcheur. Cet édifice construit à des fins civiles fut transformé en église dont le tabernacle est une véritable dentelle.



La place de la Signora et le palais Vecchio seront notre prochaine pause. Le palais de style gothique fut la résidence des principales autorités de la ville. Il abrite encore le conseil municipal de Florence. La tour de 94 mètres de hauteur est décentrée par rapport à l'édifice, de manière à rappeler l'asymétrie de la place.


La place grouille de monde. La sculpture et l'art statuaire sont représentés tout autour.




On peut voir la statue équestre de Cosme premier de Médicis, grand-père de Maria qui épousa Henri IV roi de France. Le David de Michel Ange y est représenté. C'est un géant de marbre de 4m 34. Le personnage de l'ancien Testament est un jeune homme nu, musclé, portant son regard au loin comme si il évaluait son ennemi Goliath. Dans une main il tient la fronde et dans l'autre la pierre qui va frapper.



 

Le rendez-vous suivant est pour le Ponte Vecchio. Ce pont habité et couvert enjambant l'Arno est l'image la plus connue de Florence. On ne se lasse pas de son charme désuet. Les boutiques d'orfèvres y foisonnent. En 1966 le pont et ses boutiques furent mis à rude épreuve par une crue, mais c'est le seul pont qui fut épargné par les bombardements de 1944.

 


 

 


La matinée  tire à sa fin. Les heures défilent à grande vitesse et nous manquons de temps pour apprécier les détails. Il est déjà midi et nous devons nous retrouver à l'hôtel pour le déjeuner. Sous un soleil de plomb nous longeons l'Arno pour nous y rendre.


Après le repas, avec évidemment des pâtes au menu, nous profitons d'un temps de liberté pour nous reposer, au frais, dans les confortables fauteuils du salon de l'hôtel tandis que les plus courageux retournent vagabonder dans le centre de Florence.

 Nous quittons Florence à 16 heures et nous prenons la direction de  Rome, lieu de notre prochaine étape.

 

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 00:00

C'était en septembre de l'année 1998, du 12 au 20 très exactement. Maman venait de nous quitter. Elle était si contente lorsque nous parlions d'aller voir la famille dans sa Lorraine natale que nous nous sommes décidés à accomplir ce voyage. Nous, c'est à dire Jeannot, Popaule, Renée, Christiane et moi. Nous avons donc loué un gîte et préparé notre départ.
Le trajet est prévu dans la voiture de Christiane. Nous partons donc le samedi matin avec une petite heure de retard sur l'horaire prévu car Popaule n'a pas entendu son réveil. Notre soeur enfin prête nous nous installons dans le véhicule. Jeannot est assis près de Christiane, Popaule, Renée et moi à l'arrière.
Le périple par Toulouse, Cahors, Brive-la-Gaillarde, Limoges, Châteauroux, Vierzon, Orléans, Montargis, Sens, Troyes, Chalons en Champagne, Ste Menehould, Les Islettes et Le Claon est entrecoupé pour le repas de midi aux alentours de Limoges. Le pique-nique est vite avalé car nous sommes frigorifiés. Nous allons vite nous mettre au chaud dans la voiture et nous arrivons  à 18 heures 30 au Claon petite ville du Pays d'Argonne.

Nous logeons dans le Domaine du Val de Biesme. Le site est charmant, calme et agréable. Le pavillon est implanté dans un grand parc non loin de la maison des propriétaires une superbe bâtisse où sont arrangées des chambres d'hôte. La maisonnette qui nous est attribuée est toutefois un peu juste pour nous cinq; une seule grande chambre et des petits lits de 70 pour les autres. L'annonce disait 5 à 6 personnes mais je pense que ce devait être 2 adultes et des enfants. Enfin tant pis, pour quelques jours nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur.

Le dimanche matin nous nous dirigeons vers Clermont en Argonne afin de faire quelques courses. Cette petite ville de 1800 âmes est l'ancienne capitale du Clermontois. Ancienne forteresse du 13ème siècle elle fut cédée en 1632 à Louis XIII par Charles IV de Lorraine. Elle devint l'apanage des princes de Condé jusqu'à 1789. Cette localité détruite en 1914/1918 a également
souffert durant la guerre de 1940/1945.Quarante otages, pris au hasard sur la place , ne sont jamais revenus des camps de concentration. Au pied de l'hôtel de Ville se trouve le monument des déportés.


Perchée sur un promontoire l'église Saint Didier attire nos regards.
Construite au cours du 16ème siècle, cette église de style gothique flamboyant arbore une façade munie de deux beaux portails coiffés de statues d'inspiration Renaissance. Elle conserve en son sein une Mise au tombeau du 16ème siècle, composée de six statues en pierre peinte, ainsi qu'un admirable bas-relief datant du 15ème siècle.




Nous quittons Clermont pour nous rendre aux Vignettes. C'est un véritable pélerinage pour Popaule, Jeannot et Renée qui avaient eu le bonheur de connaître cet endroit. Pour ma part j'avais bien des fois entendu parler du Moulin Moulet mais au cours de mes voyages en Lorraine jamais je ne l'avais
 visité. C'est un regret pour moi, car le
moulin d'autrefois n'existe plus, il a été complètement rénové. Toutefois, dans le parc devant la maison se dresse, couvert de très belles pommes, le pommier que notre pépère Auguste avait planté il y a bien des années. Nous avons donc été à la maraude en ramassant bon nombre de pommes qui jonchaient le sol. Nous nous sommes régalés elles étaient toujours aussi succulentes.


Le hameau des Vignettes est constitué de logements d'ouvriers. Ils étaient ut ilisés par la faiencerie du Bois d'Epense plus connue sous le nom des "Islettes". Pour accéder aux Vignettes il faut emprunter une voie particulière. La manufacture étant en pleine prospérité  au 18ème siècle, ce logement patronal a donc été créé. Il est élevé en pierres calcaires alternées avec des briques. Les souvenirs surgissent des mémoires de Jeannot, Popaule et Renée qui ont connu cet endroit en 1947. Notre mémère Anaïse vivait dans cette maison, bien sur pas en si bon état. Ces habitations ont été joliment  restaurées et nous nous attardons quelque peu avec Michel Menu qui nous narre l'évolution de cet écart bien solitaire.

 

 

 


Il pleut et il fait froid lorsque nous descendons la côte vers le fameux lavoir, rappel de la jeunesse de maman, qui tant de fois nous a conté sa chute à vélo et la colère de notre grand-père à la vue des planches du lavoir cassées et sa bicyclette en piteux état. Il est près de midi mais nous prenons tout de même le tant de dire un petit bonjour à notre tante Charlotte et notre cousin Bernard à Menou.

Le repas terminé, en route pour Lachalade, lieu de naissance de maman, et quelques  vestiges de la guerre 14/18 voisins de ce village. Lachalade possède une abbaye qui offre une particularité unique dans l'Est de la France. C'est la seule abbaye Cistercienne conservée presque entière malgré les épreuves du temps et de l'histoire. Si l'église abbatiale a survécu elle le doit à sa situation privilégiée d'église paroissiale.
Elle connut une grande prospérité au 12ème siècle. De cette époque datent les premières tuileries et verreries forestières.La pierre utilisée pour sa construction est la gaize (grès silicieux gélif extrait des coteaux voisins).


Les bâtisseurs de Lachalade adoptent pour sa construction une abside pentagonale, ce qui permettait d'inonder le choeur de lumière.Au cours de sa longue histoire l'abbaye eut souvent à souffrir des guerres et passages d'armées, ainsi que des pillages, famines et épidémies qui les accompagnaient.
La première guerre mondiale provoqua la destruction complète des vitraux. Le 14 mai 1944, les avions allemands bombardaient l'abbaye qui abritait des soldats français. La réparation a duré jusqu'en 1968. Un petit mot inscrit sur le livre d'or et nous quittons l'abbaye pour nous diriger vers la Haute Chevauchée et le cimetière militaire de la Forestière.




La Haute Chevauchée fut le théâtre de durs combats en 14/18, les tranchées allemandes et françaises étant situées face à face. On peut encore y voir les vestiges d'entonnoirs, tranchées, abris souterrains. Après l'offensive de la Marne, la guerre de mouvement terminée, la guerre d'usure commence.

















Les soldats creusent des centaines de kilomètres de tranchées où ils vont vivre et mourir dans le froid et la boue.
Les troupes allemandes étaient massées dans des abris, les abris du Kromprinz,  et en sortaient toutes fraîches.
Nous parcourons ces tranchées nous aussi dans le froid et la boue et nous sommes très émus à la pensée de tous ces hommes jeunes tombés en ces lieux.

A la fin de cette journée, où les averses et le soleil se mêlèrent, nous avons été rendre visite à notre cousine Monique et son époux Michel, après une petite halte à Varennes où nous avons visité le musée et le mémorial élevé par l'Etat de Pennsylvanie aux soldats qui délivrèrent Varennes.
Le lundi matin pendant que Jeannot, Christiane et Michel  partent  à la recherche de champignons, Monique nous mène à Lachalade pour essayer d'obtenir des renseignements sur nos aïeux. Malheureusement nous n'avons rien trouvé de nouveau. Nous déposons ensuite quelques fleurs sur la tombe de l'oncle Aimé au cimetière du Château de Menou, puis nous nous retrouvons tous pour l'apéritif chez Pierrette et Gilbert.



L'après-midi une nouvelle étape nous mèneras en direction de Valmy et son célèbre moulin pour terminer sur les hauteurs de la butte Vauquois.
Au passage de La Neuville au Pont, nous sommes attirés par une pancarte annonçant la "Côte à Vignes". Une halte est obligatoire pour découvrir ce lieu de pèlerinage. C'est un calvaire de 8 mètres de haut et 140 marches érigé à la mémoire de Ménéhould, fille de Sygmarus, gouverneur de la Province. En l'an 488 elle avait fait jaillir une source à cet endroit. Les plus courageux, tels que Jeannot, Renée et Christiane ont descendu et remonté les marches, pendant que Popaule et moi étions tranquillement assises près de la source. Sur chaque marche du grand escalier est inscrite une litanie à la Vierge.

Nous arivons enfin sur le site de la bataille de Valmy (altitude 195 mètres). Le moulin de 1998 était le 3ème depuis 1792. Il a été détruit lors de la tempête de décembre 1999 et maintenant reconstruit tel qu'il devait exister à l'origine c'est à dire un moulin champenois. Le premier avait été détruit le jour de la bataille, sur les ordres de Kellermann car il servait de point de mire à l'artillerie ennemie.



L'armée française, composée de 50 000 hommes de métier, se trouvait près du moulin , les ennemis à 2 Km à vol d'oiseau. Il y avait 42 000 prussiens, 49 000 autrichiens, 6 000 hessois et 15 000 émigrés. La bataille permit la proclamation de la République le 21 septembre 1792.
Un monument à Kellermann a été inauguré en 1892, date du centenaire de la bataille. sur le lieu se trouve également une pyramide contenant le coeur de Kellermann. Les restes de son corps se trouvent au Père Lachaise à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Sur la plaine, quasiment déserte le vent est glacial et nous ne nous attardons pas. Petite anecdote: en arrivant trois hommes à cyclos ont tenté de nous agresser, heureusement du monde est arrivé et ils sont partis.Nous reprenons notre route vers la forêt de l'Argonne et la butte Vauquois.




Les hauteurs de Vauquois sont durant les années 1914/1915 des secteurs disputés avec un acharnement particulier. La butte, au sommet de laquelle était un village de 168 âmes, est coupée par une série de cratères. C'est une véritable vision de cauchemar. Le village meusien y est englouti jusqu'à la moindre pierre



Les français et les allemands se battaient pour avoir un poste
d'observation sur le sommet de la butte. Enfin de s'infiltrer dans le réseau ennemi les soldats s'enterrent et creusent des kilomètres de galeries. La Butte de Vauquois devient ainsi une véritable termitière composée d'aménagements souterrains sur plusieurs niveaux. Commence alors une lutte souterraine la "guerre des mines". Plus de 500 000 explosions ont pulvérisé le village, dont la grande rue est jalonnée d'enormes cratères garnis de barbelés et vestiges divers. Là où se trouvait un petit village meusien, il ne reste qu'un terrifiant réseau d'entonnoirs géants.


Le mardi matin, légèrement fatigués par ces deux jours de marche dans les bois, nous prenons un moment de détente avant d'aller faire des courses et déposer des fleurs au cimetière de La Grange aux Bois. L'après-midi, sous la pluie et le froid, nous visitons Beaulieu un très joli village fleuri. Sur l'éperon de Beaulieu, fut fondé au 7ème siècle un monastère , qui devint abbaye bénédictine. Détruite en 1789il n'en subsiste qu'un énorme pressoir sauvé de la destruction grâce à l'intervention du président Poincaré. La soirée s'est terminée par un repas chez Monique.

Le mercredi c'est le grand circuit : Verdun et les champs de bataille en compagnie de Monique et Michel.
Les américains interviennent sur la rive gauche de la Meuse. Ils s'illustrent en ArgonneVerdun. Les violentes offensives sont coûteuses en vies humaines. En 1918 les américains interviennent. Deux millions d'hommes débarquent sur le sol français. Le cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon est celui où repose le plus grand nombre de militaires américains décédés en Europe. L'alignement des pierres tombales se présente en rangées rectangulaires. Pour que le sacrifice de leurs hommes ne tombe pas dans l'oubli, les États Unis élèvent à Montfaucon une colonne de 58 mètres de hauteur surmontée de la statue de la liberté. Au pied de la colonne nous avons fixé l'image de poilus et canadiens réunis pour une commémoration.

Les allemands tentent à plusieurs reprises de s'emparer de la côte 304 et du Mort-Homme qui la domine. Par des combats acharnés, un pilonnage intensif, de terribles corps à corps, ces lieux vont être le théâtre de combats meurtriers. Après la guerre la côte 304 ne mesure plus que 297 mètres.

 

 

"La guerre était là, installée, acceptée, elle mangeait des hommes comme un moloch, et c'était le train ordinaire des choses, que des hommes jeunes fussent tous condamnés à la mort"
(Maurice Genevoix)


Le Mort-Homme est un lieu au nom prédestiné. Son appellation remonte au moyen âge: on y retrouva le corps d'un homme mort de froid. Après deux mois de combats acharnés, il n'y a plus de tranchées, sulement des trous d'obus d'ousurgissent des spectres. La statue du Mort-Homme représente unspectre écartant son linceul d'une main, serrant un drapeau de l'autre. Au pied de la statue une inscription "Ils n'ont pas passé".

 

 

 

 

Dès 1919 une baraque en planches sert d'ossuaire provisoire. Grâce à des souscriptions, des fonds privés, la construction de l'ossuaire de Douaumont commence en 1920. Il contient les restes de 130 000 soldats non identifiés. Devant l'ossuaire le cimetière accueille les tombes de soldats français. L'émotion est à son comble lorsque vous faites le tour du bâtiment et que par des lucarnes situées au raz du sol vous apercevez les ossements de tous ces jeunes soldats inconnus.
















La virée continue par la tranchée des baïonnettes, cet  épisode de la guerre des tranchées. Le 12 juin 1916 un détachement breton est enseveli dans une tranchée. Seul témoignage de la présence de ces hommes, quelques centimètres de baïonnettes émergeant du sol. Le mémorial de Verdun, construit sur la commune de Fleury (ville détruite) est un temple du souvenir où sont exposés les documents et armements avec toutes les explications de la bataille de Verdun.



Le fort de Vaux construit de 1882 à 1884, est renforcé en 1888 par une couche de 2 mètres 50 de béton spécial pour résister aux nouveaux explosifs. Le fort de Vaux va connaître une histoire dramatiquement émouvante. Français et allemands vont s'affronter au corps à corps pendant 6 jours et 7 nuits, dans des galeries étroites, subissant l'attaque des gaz, des bombardements et des lance-flammes.






Le commandant Raynal tient désespérément avec une faible garnison, manquant d'eau et de munitions. Le dernier pigeon voyageur meurt à son arrivée au colombier.
La reddition du commandant Raynal et de ses valeureux soldats est célèbre. Le Kromprinz leur fit rendre les honneurs militaires et le pigeon voyageur a reçu le diplôme de la Bague d'honneur. Le toit du fort de Vaux conserve encore les traces des nombreux pilonnages.



La visite de Verdun est assez rapide. Verdun est le centre mondial de la Paix, des Libertés et de Droits de l'homme. Nous marchons un peu dans les rues de la ville. Un escalier de 73 marches creusées dans l'ancien rempart mène au monument de la Victoire. La Tour Chaussée construite au 15ème siècle était prolongée de part et d'autre de la muraille faisant le tour de la ville et bordant la Meuse rive gauche. En 1914 les convois qui se rendaient sur le front passaient sous sa voûte. Verdun c'est aussi une ville à la campagne. A travers le paysage verdoyant serpente la Meuse empruntée, à la belle saison, par les plaisanciers. Le soleil est de retour. Après quelques instants agréables passés au bord de la Meuse nous nous rendons chez Colette et Robert avant de regagnert le Claon.


Jeudi nous partons toute la journée pour Reims et le vignoble champenois. Nous empruntons la "Voie de la liberté". Ce nom a été donné à l'itinéraire de 980 Km suivi lors de la libération de la France en 1944 par l"armée américaine de Patton. Elle part d'Avranches et se termine à Metz.

Nous arrivons à Reims dans la matinée et notre première visite est pour la cathédrale. C'est l'un des plus beaux chefs d'oeuvre de l'art gothique du 13ème siècle. C'est le lieu de baptême de Clovis et du sacre de nombreux rois. Par son orientation le grand portail prend toute sa sublime beauté quand il reçoit les rayons du soleil couchant.Le galbe central représente le couronnement de la vierge. Les grandes statues adossées aux ébrasements du porche figurent des scènes de la vie de la Vierge. Les vitraux retiennent l'attention surtout ceux consacrés au travail de la vigne. La visite de la cathédrale terminée nous nous mettons en quête de restaurant. Nous déambulons dans les rues de la ville mais pas de restaurant en vue, seul un Mac-Do nous tend les bras. Mac-Do pourquoi pas? Ce n'était pas mauvais, mais tout est bon lorsqu'on a faim.


Le massif de la Montagne de Reims est un éperon qui culmine à 183 mùètres. Il est étroitement enserré dans un triangle urbain formé de Reims, Chalons et Epernay. La fotêt recouvre le plateau central. A ses pieds la vigne occupe les pentes autour de pittoresques villages de vignobles. A perte de vue s'étalent vignes et vendangeurs.



Sur le retour nous passons à Chalons, ville qui a beaucoup souffert durant les deux guerres. Elle a toutefois conservé des monuments remarquables des 12ème et 13ème siècles telle l'église Notre-Dame- de-Vaux.



Vendredi nous passons la matinée de repos après un repas un peu tardif chez Philippe la veille. L'après midi nous retournons aux Vignettes dire au revoir à Michel Menu. Nous prenons ensuite la route de Verdun par la "Voie Sacrée". Alors que des combats furieux se déroulaient sur les côtes de Meuse, les soldats français convergeaient vers la capitale d'où ils embarquaient pour Bar-le-Duc. De là ils empruntaient la seule voie d'accès, pour matériel et hommes, vers Verdun. Elle fut baptisée "Voie Sacrée" par Maurice Barrès.

Le monument Maginot est la dernière excursion dans la Meuse. Erigé par Gaston Broquet il symbolise la fortification par le mur, le patriotisme par le bouclier, la fraternité par le groupe de bronze en tenue de 1915 où Maginot blessé est porté par deux soldats. Une plaque de marbre indique le nom de son sauveur le soldat Jodas. André Maginot, député de la Meuse, a été blessé devant Verdun le 9/11/1914. Sous son impulsion, de 1927 à 1936, un système fortifié, le long de la frontière Nord-Est de Montmédy à la frontière suisse, a été construit : la ligne Maginot. Laissant la frontière belge sans protections, cette ligne ne peut jouer son rôle en 1940.


Avant de rentrer nous sommes allés dire au revoir chez tante Charlotte et chez Monique.
Le samedi matin c'est le grand ménage avant le retour vers les Pyrénées. Il fait enfin beau et chaud. Nous prenons l'autoroute par Menou, Chalons, Reims, Paris (les portes), Orléans, blois, Tours, Joué-les-Tours où Hélène et Ivan nous accueillent. Nous passons la nuit à l'hôtel et Renée chez sa fille.
Dimanche c'est la suite du trajet : Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Peyrehorade, Orthez, Artix,(arrêt à l'étang de Georges) Pau et enfin Lourdes.

 

 

 

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